Pages

lundi 13 décembre 2010

de palmas

http://depalmas.artiste.universalmusic.fr/

zaz

http://www.wat.tv/video/zaz-je-veux-clip-officiel-hq-2vfiz_2ey2h_.html
Actuellement j'écoute  tout l'album en boucle

Linda Lemay

http://www.lyndalemay.com/capable de vous faire passer du rire aux larmes en l'espace d'une chanson

Renaud

http://www.renaud-lesite.fr/
Je suis un inconditionnel de Renaud
Son écriture, ses combats et sa fragilité me touchent
Mon envie d'écrire vient de lui

des ovni dans le ciel angevin, réalité ou canular?

http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-D-etranges-boules-oranges-observees-dans-le-ciel-angevin-_39382-1613631_actu.Htm
http://www.objetvolantnonidentifie.com/
Une de mes passions : l'ufologiehttp://www.ufologie.net/indexf.htm

galerie photos de ma fille ainée

http://www.litou.book.fr/

Blog à découvrire sans modération.....

Voici le lien du blog d'une amie artiste spécialisée dans la photographie (la macro en autres) Vous serez émerveillé par la beauté des photos et de son regard sur la nature                                        http://v.brosseau.over-blog.com/

parc oriental de maulévrier














Idée de balade pas trop loin d'Angers, pour ceux qui ne connaissent pas
Le parc oriental de maulévrier est une pure merveille.Calme et dépaysant
et un véritable régal pour les yeux
Voici quelques photos qui j'espère vous donneront envie de découvrir ce petit bijou(au printemps évidement!!!)











samedi 27 novembre 2010

Salade Calousienne

Tout d'abord prenez comme ingrédients
vos gros soucis ,vos peines de coeurs.
vous les trouverez facilement
dans le jardin de vos rancoeurs.

Posez-les bien à plat, pour les trier
car il est important, pour ma recette
que les petits soient séparés
des gros qui vous cassent la tête.

Mettez les plus petits de côté
afin qu'ils reposent lentement
et vous verrez s'évacuer
leur amertume tranquillement.

Quant aux soucis les plus grands
si difficile à digérer
faites-les revenir tout doucement
dans une poêle à oublier

Avec un peu d'huile de douceur
et une pincée de fleur de rose
vous réduirez toutes ces aigreurs
qui vous gâche le goût des choses.

Maintenant dans un grand saladier
mélangez tous vos  bons souvenirs
des plus doux aux plus sucrés
mais sans jamais les recouvrir

Laissez remonter leurs parfums
avec une dose de sourire
n'hésitez pas, car c'est divin
d'y rajouter des éclats de rires.

Maintenant, rassemblez le tout
car il ne faut rien oublier
brassez bien fort en un seul coup
et voilà le tour est joué.

il ne vous reste plus qu'à déguster
cette salade du bonheur
qui n'a pour but que d'essayer
d'adoucir un peu vos malheurs.

Bon appétit...

            Calou

Ecrire...

Ecrire comme pour me dévoiler
moi qui aime tant la solitude
ouvrir la porte de mes pensées
pour rompre un peu mes habitudes.

Ecrire comme pour me libérer
de ce mutisme quotidien
qui garde mon coeur prisonnier
de cette pudeur qui le retient.

Ecrire comme pour me soulager
de ces angoisses qui m'habitent
de ces sentiments inhibés
qui dans ma tête cohabitent.

Ecrire aussi pour m'amuser
pour faire danser les mots
pour faire s'entremmêlés
mes joies, mes colères, mes maux.


Ecrire encore et toujours
pour ne jamais oublier
que le partage et l'amour
sont à tous jamais liés.

              Calou

Savoie

Toi le berceau de mon enfance
je te portes dans mon coeur
comme une fierté et une chance
tu es pour moi comme une soeur

Tes lacs, tes cascades et tes ruisseaux
coulent partout dans mes veines
Tes reliefs à mes yeux sont si beaux
que d'être si loin de toi me peine

Tu as forgé en ton sein
des hommes aussi durs que la roche
Ces montagnards qui te connaissent si bien
font résonner au loin toutes leurs cloches

Dans tes prairies à la belle saison
lorsque la neige s'est dissipée
les fleurs apparaissent à foison
faisant de toi un énorme bouquet

Que ce soit l'automne ou l'hiver
qu'importe ta parure
tu resteras demain comme hier
le diamant le plus pur

Nous restons tous accroché à nos racines
Les miennes ne font qu'une avec toi
Chaque jour dans mon coeur je te devines
Je t'aimes plus que toute autre "Savoie"

                 Calou

Le petit bonheur

C’est un petit bonheur ,
Baiser sucré et chaud,
Offert comme un cadeau
A l’élue de mon cœur.

C’est un petit bonheur
Tendre et sincère
Et qui pour toi j’espère
Guérira tes douleurs.

C’est un petit bonheur
Qui tous les jours se renouvelle
pour que ta vie soit belle
avec l’amour pour seul vainqueur

C’est un petit bonheur
Que j’essaie d’entretenir
comme un trésor, comme un saphir.
Pour lui, je ne serais que douceur.

C’est un petit bonheur
Que je veux protéger,
pour toi ma douce aimée
qui m ‘a donné le meilleur.

Et si ce petit bonheur
devait un jour s’en aller
pour moi , je peux le jurer,
se serait un grand malheur.

              Calou

Le temps n'efface rien..

Non, le temps n"efface rien
ni les douleurs, ni les chagrins.
Il nous permet juste d'estomper
toutes nos peines et nos regrets.

Non, le temps n'efface rien,
car cette boule qui m'étreint
me fait songer aux êtres aimés
qu'ici bas je côtoyais.

Non, le temps n'efface rien
car leurs sourires je m'en souviens
ils me reviennent au gré du coeur
dans une mélopée de douceur

Non, le temps n'efface rien
car la vie se charge bien
jour après jour de me rappeler
combien ils peuvent tous me manquer

Non, le temps n'efface rien
mais pourtant il faut bien
accepter la disparition
des gens que nous aimons.

Non, le temps n'efface rien
alors le crayon à la main
je couche des mots sur du papier
pour que mon coeur soit plus léger.

                      Calou

Ou va le monde...

Aux quatre coins du monde
on entend la même chose.
Partout la colère gronde,
la haine et la violence s'imposent.

Que va devenir notre planète?
Quel héritage pour nos enfants?
L'humanité a perdu la tête.
Conflits et guerres sont les seuls dirigeants.

Ou sont parties toutes nos valeurs:
Partage, amour et tolérance.
Jour après jour on ferme nos coeur.
La société part en décadence.

Le temps lui-même s'est détraqué
mais sans nul doute sous l'influence
des pollueurs industrialisés
qui ne lui laissent aucune chance.

J'avais rêvé pour mes enfants
d'un monde au ciel toujours bleu.
Des forêts, des prairies, des étangs
auprès desquels ils vivraient heureux.

Mais la terre est à l'agonie
courant tout droit à sa perte
Qui osera relever le défi
pour qu'elle redresse enfin la tête.

                         Calou

Derrière le mur...

Qu'il y a t-il derrière le mur?
Est-ce le début ou bien la fin?
Aube nouvelle d'une vie plus pure,
ou tout simplement...plus rien.

Il est,sans nul doute, plus apaisant
de croire à un nouveau départ
ou l'on ouvrirait nos coeurs en grand,
ou l'on se montrerait sans fard.

Qu'il y a t-il derrière le mur
qui souvent me fait trembler?
Ne pas y penser parfois me rassure,
pourtant je ne peux nier la vérité.

Ce grand mystère de l'existence
qui divise croyants et sceptiques
me hante depuis l'enfance
par ses côtés lugubres et magiques.

Qu'il y a t-il derrière le mur?
Mélange d'amour et d'espérance
empreint de maux et de brûlures
qui s'y fracassent avec violence.

Comme j'aimerai enfin le briser
ou que l'on me fasse un signe,
pour connaitre alors la vérité
mais est-ce que ma foi en serai digne?

                       Calou

L'oiseau

Perdu dans mes pensées,
à la recherche du repos.
J'ai vu un oiseau s'envoler,
alors j"ai grimpé sur son dos

Il prit doucement son envol,
je me calais au creux des ailes.
Mes bras saisirent son col,
le regard fixé vers le ciel.

Le vent caressait mon visage
et courait sur mon dos.
Je me blotti dans son plumage
pour me tenir bien au chaud.

Un sentiment de liberté
alors soudain m'envahit,
comme si des chaînes étaient brisées,
j'en oubliais tous mes soucis.

Puis j'ai baissé les yeux
pour regarder la vie.
Je me suis dit"Mon Dieu"
le monde est bien petit.

Tant de barrière pour nous guider.
De préjugés et de non-dit.
On veut bien trop nous formater
et diriger notre vie.

Là-haut, plus de carcan.
Planer et bouger à sa guise.
Libéré de tous ces gens
qui pensent pour nous et nous dirigent.

Hypocrites et menteurs
bannis à tout jamais.
Ici je n'ai plus peur.
Enfin à la vie je renais.

                   Calou

La rupture

Le coeur sec et la tête vide,
seul, il vogue sans but,au hasard.
Il pensait pouvoir un jour toucher ses rides,
mais elle a largué les amarres.

Depuis, sa vie n'est que néant.
Une mer d'huile sans intérêt,
ou il dérive tout doucement
heurté parfois par des îlots de regrets.

Rien pourtant ne semblait pouvoir ébranler
ce bel amour d'adolescent
qui avait prit maturité
alors qu'il n"avait pas vingt ans.

Mais le temps a fait son oeuvre.
Doucement les embruns sont arrivés.
Ce fût le temps des doutes et des pleures,
puis la tempête s'est déchaînée.

Dans cet océan tourmenté,
mille fois, c'est vrai, il a voulu
trouver enfin une bouée,
mais jamais celle-ci n'est apparue.

Ses moussaillons ont prit le large
sur le bateau de la rupture
L'amour en a brisé son charme,
pour lui ne reste que les blessures

Un jour peut-être une Calypso
lui fera retrouver l'amour
et il échouera son radeau
sur son atol pour toujours

                 Calou

La blessure..

Pourquoi tous ceux que l'on aime
doivent-ils partir un jour?
Devoir supporter cette peine,
nous rend le quotidien plus lourd.

Est-ce le prix à payer
pour mériter le Paradis?
Est-ce pour nous éprouver
que tous ces gens là sont partis?

Peut-être que Dieu veut se venger
de notre si peu d'intérêt
pour cette terre par lui créée
que l'on détruit sans un regret.

Mais on nous a enseigné
qu'il est toute clémence.
Cette blessure que l'on ne peut soigner,
prenons la donc comme une chance.

Celle de ne jamais oublier
que ceux disparus à présent,
nous les avons vraiment aimé
qu'ils soient amis ou bien parents.

N'oublions pas de dire "je t'aimes"
à ceux que nous aimons.
Ne laissons pas la peine
voiler nos émotions.

                  Calou

La tolérance

De l'Amour tu es la base et le ciment.
Sans toi il s'effriterait au fil du temps.
Tu es le trait d'union à l'espérance.
Tu es tout simplement la tolérance.

Sans toi, des hommes, des peuples se déchirent.
Sans toi tout le monde finit par se haïr.
Par ta présence reste une infime chance.
Tu es tout simplement la tolérance.

En Israël, en Palestine et dans bien d'autres pays,
ton influence est impuissante puisqu'on t'oublie.
On te détruit, on te bafoue, on crie vengeance.
Tu es tout simplement la tolérance.

Sans toi la vie n'a guère de sens.
Tu rythmes la mienne comme une danse
Tu es "le Mot" par excellence.
Tu es tout simplement la tolérance.

                     Calou

L'adieu...

Les yeux remplient de larmes
et la gorge nouée,
il se repasse toutes les images
issues de son passé.

Il se souvient de ces matins
les pieds mouillés par la rosée
son père le tenant par la main
pour lui apprendre à pêcher.

Bredouille ou non, quelle importance.
Car tous ces moments partagés
qui ont éclairés son enfance
il ne peut pas les oublier.

Il va rentrer dans cette chapelle
une dernière fois à ses côtés,
et ses souvenirs lui rappellent
combien ce père il l'a aimé.

Toutes ces soirées de vacance
autour d'un feu de camp.
Une guitare, des gens qui dansent
La vie qui prend son temps.

Même si l'adolescent
devint parfois rebelle,
jamais pour très longtemps
ne demeura la querelle.

La porte en bois vient de claquée
stoppant le film de son passé.
Dans son coeur souffle un vent glacé.
Les gens se taisent, regards baissés.

Cet homme avait guidé sa vie.
La mort a tournée une page
d'un coup de poing qui vous saisi
et qui vous laisse en décalage.

Demain sans doute, de très bonne heure
il partira, tout seul pour pêcher
avec un gros poids sur le coeur,
les pieds mouillés par la rosée

                           Calou

Enfant de la sécherresse

Petit bonhomme, tes deux grands yeux
restent désespérément fixés vers le néant.
Ta mère te berces en priant le bon Dieu
mais le soleil reste toujours aussi brûlant.

Ton corps est celui d'une marionnette
taillées dans un bois trop fin
qui a du mal à supporter ta tête
au bout de ces journées sans fin

Chez toi , le ciel reste figé.
Aucun nuage à l'horizon.
La pluie ne vient jamais donner
de la couleur à tes saisons.

Combien de temps survivras-tu
dans ce pays tout desséché?
Combien de temps souffriras-tu
si personne ne vient t"aider?

Mais y a t-il une solution?
Car le ciel déverse à sa guise
des tonnes d'eau sur des populations
alors que la tienne, il la méprise.

Ton peuple semble voué à la douleur
mais toi qui n'a rien choisi,
tu arrives à surmonter tes peurs
et à sourire à la vie

               Calou

Elles...

Elles sont parfois si douces et si fragiles
qu'on voudrait les blottir dans nos bras.
Certaines pourtant sont plutôt mutines
et vous dirigent du bout des doigts.

Que l'on se veuille machos et volontaires
quand nos regards se mêlent aux leurs
même si l'on en a pas l'air
Elles font battre nos coeurs.

On papillonne quelques années durant
sans jamais trouver l'âme soeur
On se pose bien de temps en temps
mais sans trouver le vrai bonheur.

Puis un jour, hasard ou chance.
Devant nous se trouve l'élue.
Celle qui pour nous est l'évidence
et qu'on ne quittera jamais plus.

On la veut mère de notre enfant
cadeaux de la vie si précieux
qu'elle portera neuf mois durant
et qu'elle aimera de son mieux.

Elles sont bénies des Dieux
de pouvoir ainsi donner la vie
alors que l'homme fait ce qu'il peut
pour ôter celle d'autrui.

Les Femmes sont notre raison de vivre
elles portent en elles notre futur
Même si certaines parfois dérivent
elles sont notre atout le plus sûr.

                          Calou

Bonne année...

Une nouvelle année débute.
Tous le monde se fait la bise
et comme chaque fois par habitude
de grandes résolutions sont prisent.

On repart à zéro
laissant derrière tous les soucis
on efface le tableau
pour débuter une autre vie.

On se souhaite une bonne année
et que chacun ai du boulot.
On promet de se téléphoner
et de se revoir très bientôt.

On souhaite la paix dans le monde
Que plus personne ne meurt de faim,
en oubliant quelques secondes
un ventre bien lourd dessous nos mains.

Mais dans un mois qu'en sera-t-il
de ces promesses enjouées?
Les paroles sont trop faciles
et les actes plus compliqués.

Chacun retrouve son quotidien,
rien n'a vraiment changé,
car les soucis se moquent bien
d'une date sur un calendrier.

Les guerres n'ont toujours pas cessées,
les avions s'abîment encore en mer
après avoir réveillonné
la vie reprend son goût amer.

On voudrait tous garder l'espoir
à l'aube d'une année nouvelle
que toutes les promesses d'un soir
ne finissent pas à la poubelle.

             Calou

L'amitié

Pouvoir se dire les choses simplement
sans aucune arrière pensée.
Montrer ce que nous sommes vraiment
c'est sans doute cela l'Amitié.

Pouvoir toujours compter sur l'autre
sans ne jamais déranger.
Si leurs peines deviennent les nôtres,
c'est sans doute cela l'Amitié.

Sans se voir, ne jamais s'oublier,
et se comprendre sans se parler,
que l'on soit proche ou éloigné,
c'est sans doute cela l'Amitié.

Tous ces moments de la vie
que l'on veut ensemble partager.
Ces beaux instants qui ne s'oublient,
c'est sans doute cela l'Amitié.

Quand d'autres en disent du mal,
se sentir aussi agressé.
Dés lors que plus rien n'est banal,
c'est sans doute cela l'Amitié.

Savoir pardonner les erreurs,
et ne surtout jamais juger.
Toujours laissé parler son coeur,
c'est sans doute cela l'Amitié.

Et si un jour à votre porte
cette dernière venait frapper.
Refermé vite pour qu'elle ne sorte.
Ne la laissé surtout pas s'échapper.

                        Calou

Le clochard..

A l'heure ou les volets se ferment
et que la ville s'éteint.
Seul, dans les rues, il erre
avant de se blottir dans un coin.

Cela fait déjà plusieurs années
qu'il traîne ainsi au hasard
pour s'allonger la nuit tombée
sous un porche ou dans une gare

Alors il s'aménage au mieux
un petit espace de survie
Ce soir il ne dort pas dans un pieux,
un grand carton lui sert de lit.

L'enfer, pour lui ,est bien sur terre
rejeté par cette belle société
qui ferme les yeux sur la misère
de peur d’y être confrontée.

Alors il a suivi son chemin
parcours semé de solitude,
ignoré de ces humains
qui vivent dans la plénitude.

Ce soir le froid est arrivé.
L'hiver dépose son voile blanc
comme un linceul immaculé
sur son corps tout tremblotant.

Il n'a plus la force de lutter,
il va s'éteindre lentement.
Sa vie doucement va s'échapper
loin du regard si vide des passants.

Il serrent bien fort dans sa main
cette croix d'argent qu'il aime tant
et qui l'emmènera, c'est certain,
tout là-haut dans le firmament.


                          Calou

Le bal des faux-cul

Sortez les lampions, lancez la musique.
De nouveau, les voici revenu.
Place aux ténors de la politique.
Voici le bal des faux-cul

C'est la valse des grandes promesses.
Sourires aux lèvres et belles tenues.
De beaux discours jusqu'à l'ivresse.
Entrez dans le bal des faux-cul

Au gré d'un tango langoureux
ils vous enlacent d'un air convenu.
Bonjour, bonsoir je suis heureux
Entrez dans le bal des faux-cul.

Un paso-doble plus périlleux
pour faire avaler la pilule
Oui oui tout ira pour le mieux
Entrez dans le bal des faux-cul.

Voici un slow très chaleureux
"Prenez ma main,quand je serais élu
vous ne serez plus malheureux"
Entrez dans le bal des faux-cul

Un p'tit disco plein de folie
pour attraper tous les déçus
de cette élite briseuse de vie.
Entrez dans le bal des faux-cul

Mais les lampions se sont éteint
et la musique ne résonne plus
Ne nous prenez plus pour des cons
Ou vous prendrez nos pieds au cul

                           Calou

Photo de classe

Etalés sous mes yeux,
quelques clichés jaunis.
Flash-back d'un temps heureux
ou, paisiblement, coulait la vie.

Photo de classe, tous aligné
à l'abri du gros châtaignier
en culotte courte et mal coiffé,
regards grincheux ou rires forcés.

Epoque si douce de l'enfance
ou l'on se laissait bercer.
Les yeux voilés par l'innocence
avec nous seul à s'occuper.

Petite blouse d'écolier,
les poches remplies de billes
que nous jouions à la récrée,
un coup tu perds, un coup tu brilles.

Mais tout n'était pas rose,
conjugaison, mathématique.
Apprendre tellement de choses
qui nous laissaient sceptique.

La craie crissante sur le tableau
Les coups de règle sur les doigts.
les encriers sur les bureaux.
le bonnet d'âne à qui de droit.

Dans nos cartables de cuir noir,
nos livres pesaient bien lourds.
Ils nous fallait garder l'espoir
de s'en débarrasser un jour.

Remise de prix en fin d'année
devant les familles réunies,
histoire de bien vous rabaisser
si vous n'aviez pas réussi.

Mais qu'importe ces souvenirs.
Je garde de ce passé,
l'inconnu de l'avenir
qui aujourd'hui me fait trembler.

                       Calou         

Petite fille...

Ne soit pas triste petite fille
n'écoute pas trop les grands
ils ont perdu leur coeur d'enfant
et n'ont plus les yeux qui brillent.

Ne soit pas triste petite fille
tu es l'espoir de notre futur
car ton regard est encore pur
sur cette nuit qui scintille.

Ne soit pas triste petite fille
même si les "autres" te font peur
toutes ces guerres, ce sont les leurs
tant de vies que l'on gaspille.

Ne soit pas triste petite fille
ton existence est un cadeau
car qu'y a-t-il de plus beau
que ton sourire qui pétille.

Ne soit pas triste petite fille
demain verra un jour nouveau
rempli d'amour et de marmots
sur une terre un peu plus digne.


                       Calou

Le vieux

Le dos courbé et la démarche lente.
Une main crispée sur sa cane.
La fin si proche qui le hante.
Une vie qui doucement se fane.

La voix tremblante et les yeux embués,
il raconte à ses petits enfants,
Assis, les yeux écarquillés,
le souvenir de ses vingt ans.

Mémoire vivante d'une famille,
il narre avec jubilation
toutes les blagues et peccadilles
dont il menait l'action.

Le ton plus grave, il se souvient
du jour ou il parti au front.
Période si noire pour tous les siens
Sa gorge se noue d'émotion.

Puis c'est la libération
et les beaux jours qui renaissent.
La vie est dure mais qu'il fait bon.
On est vivant, qu'importe le reste.

Les gamins toujours attentifs
écoutent ces belles histoires.
Refrains pourtant répétitifs,
mais le respect se fait valoir.

Car ce sont eux qui conterons
a leurs enfants quand il aura
fermé les yeux sur l'horizon
tout ce passé qu'on n'oublie pas.

                        Calou

Madame...

C’est bien à vous Madame
que je dédie ces vers
vous qui êtes la femme
qui fît de moi un père.

C’est bien à vous Madame
à qui je dis merci
d’avoir un jour en larmes
à mes enfants, donné la vie.

C’est bien à vous Madame
qui partagez ma vie
que j’offre ainsi mon âme
d’un amour infini.

C'est bien pour vous Madame
qui asséchez mes pleurs
que je déploie cet oriflamme
aux couleurs du bonheur.

                   Calou

L’enfance volée.

Petite fille de Manille
Tu arpentes les rues
A l’âge ou d’autres filles
Vont encore au bahut.

Tu es jetée en pâture
Au milieu de ces salops
Qui par des jeux impurs
Profitent des marmots.

Ton regard est si vide
Perdu dans le néant
Ton enfance est livide
Pourtant, tu serres les dents.

Tu gardes au fond de toi
Le rêve d’une autre vie
Et comme tu as la foi
Jour après jour, tu pries.

Ils ont volé ton enfance,
Malgré cela tu survis
Au prix de quelles souffrances
Car dans tes yeux c’est la nuit.

Un jour, j’espère, tu partiras
Dans un pays lointain
Pour te construire une vie à toi
Et peut-être, souriras-tu enfin

        Calou        

Mon 1er anniversaire sans toi.....

C'est mon premier anniversaire sans toi
et le manque se fait soudain plus fort,
comme un hiver beaucoup trop froid
qui me fait frissonner le corps.

Pour cet instant si particulier
je ne t'ai pas eu au bout du fil
mais de la-haut je t'entends me murmurer
ces quelques mots précieux que tu distilles.

Je t'imagine serein et souriant
mettant ta main sur mes épaules
et posant ton regard bienveillant
sur un coeur que plus rien ne contrôle.

C'est mon premier anniversaire sans toi
mais en fait tu es tellement présent
que malgré ma peine et mon désarroi
je souffle mes bougies paisiblement.


                      Calou

L'Homo...

Le regard figé devant la glace
il sait qu'un autre va prendre sa place.
Il va enfin se libérer
de ce fardeau longtemps dissimulé.

Même si l'avouer lui semble dur,
c'est son salut, il en est sûr.
Mais il a peur d'être jugé
par tous ses proches, ses familiers.

Dès le début de l'adolescence
il a comprit sa différence.
Il est "homo" et n'y peut rien,
personne ne choisit son destin.

Toutes ces années durant
il lui a fallut faire semblant.
Ne jamais montrer cette faille
qui lui rongeait les entrailles.

Il va enfin pouvoir lever les yeux
et ne plus craindre d'être amoureux.
Peu importe le regard des autres,
il veut marcher la tête haute.

Une autre vie pour lui va commencer,
car son esprit maintenant est libéré.
Au diable les sourires mesquins,
sa vie enfin lui appartient.

                       Calou

l'Oiseau blessé...

Comme une feuille morte tombée de l'arbre,
au gré de sa douleur, dérive son coeur.
Son âme en secret déverse des pleures
sur cette blessure gravée dans le marbre.

L'horizon lui semble toujours aussi lointain
malgré cette main tendue avec pudeur.
En dévoiler plus lui fait trop peur,
alors elle ferme les yeux sur son chagrin.

Dix ans à peine et déjà tant de souffrances
"il" aurait dû être force , amour et protection,
mais par ses outrages et perversions
il pose la nuit sur son enfance.

La tristesse dans son regard
mélange de honte et de rêves brisés
quelle cache dans ses draps souillés.
l'enfonce dans son désespoir

Alors aux premières lueurs du matin,
elle ravale discrètement ses larmes
déposant un voile opaque sur son drame
et s'en va jouer dans le jardin.

                      Calou

La famille

Ou que l'on soit, ou que l'on aille.
Qu'importe notre choix.
Malgré les distances qui nous éloignent
on subira toujours sa loi.

Elle est ancrée dans nos gênes
et on ne peut pas l'ignorer.
C'est une part de notre oxygène,
c'est elle qui nous fait avancer.

Quand tout va de travers.
Lorsque l'on a pas le moral
Les mots d'une soeur ou bien d'un père
permettent de soulager ce mal.

C'est elle qui nous a forgé.
Jour après jour guidée nos pas.
Même si l'oiseau c'est envolé?
ces choses là ne s'oublient pas.

C'est une lueur dans la pénombre,
un oasis dans le désert.
C'est un amour qui vous inonde
et qui apaise vos colères.

C'est un atol de repos
ou l'on vient se ressourcer.
Quand le puzzle rassemble ses morceaux
rien ne peut plus le briser.

C'est une bulle qui vous protège
et vous replonge dans ce passé
ou vous aviez tellement de rêves
qui se sont soudain envolés.

Alors, elle vous prend par la main
et vous fait regarder devant
Elle est le plus précieux des biens
car l'être humain est son ciment.

                         Calou

La séance...

Cette fois, c'est le Grand soir
l'excitation devient palpable
la pièce est plongée dans le noir
et le projo posé sur la table.

Durant toutes nos vacances d'été
on à vu papa ,la caméra au poing
cherchant à graver à tout jamais
jours de baignade ou retour des foins.

Parfois, tel un professionnel
il dirigeait ses troupes
cherchant la petite pointe de sel
qui nous amuserai sans doute.

Comme nos séances de plongeons
tous à la queue leu leu
chacun faisant le fanfaron
s'éclaboussant à qui mieux mieux.

Immortaliser nos souvenirs
pour ne jamais oublier
tous ces instants de plaisir
pour continuer à rêver.

l'écran s'éclaire soudainement
les prunelles écarquillées d'impatience
un frisson parcours nos coeurs d'enfants
dans le salon c'est le silence.

Alors défilent sous nos yeux
des images remplient de gaieté
que l'on voudrai garder au mieux
pour la vie... ou pour l'éternité.

                      Calou (02-11-2009)

La trace

Partir, mais en laissant une trace.
Même si c'est un rêve fou.
Une petite empreinte qui ne s'efface
et qui vous fait penser à nous.

Rester dans le souvenir collectif
pour quelque chose qu'on aurai fait
Qui resterai toujours actif
au plus profond de vos pensées.

Comme il est doux de se dire
qu'après que l'on est disparu,
notre oeuvre continuera de ravir
des gens qui nous sont inconnu.

Les peintres et les auteurs
quand ils nous ont quittés,
laissent leurs écrits et leurs chef-oeuvres
qui dans le temps restent figés.

Mais le commun des mortels,
qui n'a pas de talent particulier,
doit trouver cela cruel
de ne rien pouvoir laisser.

Mais en y regardant bien,
tout le monde a cette chance,
nous avons tous un petit rien
qui peu faire pencher la balance.

Il suffit de croire un peu en soi,
d'être à l'écoute de son destin.
Ces petits signes que la vie nous envoie
et qui nous montre le chemin.

Chacun de nous a cette petite flamme
que l'on doit garder allumée,
et qui, lorsqu'au ciel sera notre âme
ici bas, continuera de briller.

Celle qui fera dire de nous
que nous n'avons pas vécu pour rien,
Et que ce rêve, qui semblait fou,
nous l'avons finalement atteint.

                    Calou

jeudi 21 octobre 2010

Fatigué...

Cette course contre le temps
que nous impose la société
nous pousse impunément
dans un monde désenchanté.

Perdu dans cet ouragan
je commence à me fatiguer
j'aimerai que pour un instant
les aiguilles cessent de tourner.

Prendre du temps pour soi
oublier un peu tout le reste
être égoïste pour une fois
pour que la vie devienne caresse.

Une cabane près d'un étang
des grenouilles, une libellule
un petit merle chantant
et moi qui coince la bulle!!!

Mais stopper ce train fou
relève de l'impossible
les gens ont ce regard flou
qui vous fait paraître invisible

Courir courir, toujours courir
les semaines rapetissent à vue d'oeil
la vie  est terne à en mourir
nos rêves rencontrent trop d'écueils

Alors oui, je suis fatigué
de cette spirale infernale
qui nous fait oublier
que vivre n'a rien de banal.

            Calou

samedi 2 octobre 2010

Ils ont dit…

Ils ont dit qu’il était le Messie
Et qu’il allait changer nos vie.
Ils nous ont dit d’avoir la foi,
Puis ils l’ont cloué sur une croix.

Ils ont dit que l’on était tous égaux
Qu’importe la couleur de sa peau.
Ils nous ont dit « Vive la liberté »
Puis ils leur ont mit des chaînes aux pieds

Ils ont dit « Liberté, Egalité, Fraternité »
Devant la Bastille enflammée.
Ils ont dit « Plus de peuples opprimés »,
Puis d’autres guerres sont arrivées.

Ils ont dit d’être solidaire
Des gens qui sont dans la misère
Ils ont dit « faites nous des dons »
Puis ils ont gardé le pognon.

Ils ont dit tellement de belles choses
Tant de promesses au goût de rose
Que l’Homme dans ses contradictions
M’a fait perdre toutes mes illusions.

                  Calou

mardi 21 septembre 2010

Angoisse

La mort ou bien la vie.
Le jour ou bien la nuit.
De quel côté je suis.
De quel côté je fuis.

Tant de douleurs et de souffrances,
de méchancetés, d'intolérances.
Des cris des larmes en abondance.
Si peu d'enfants ont de la chance.

Tant de désastres et de chaos,
que serons-nous bientôt?
Sur cette terre que l'homme saccage,
plus un regard sur les visages.

Mais ou donc est passé mon enfance?
Mes éclats de rire, mon insouciance.
Ou puiser la force de continuer?
Je n'ai parfois qu'une envie: m'arrêter.

Broyer du noir en continu
Crier bien haut que j'en peux plus.
Claquer la porte, tout foutre en l'air.
Toujours se battre, à quoi çà sert.

Mais quelques fois dans cette grisaille,
malgré le stress qui me tenaille.
Une petite flamme dans tout ce noir
me dit qu'il faut garder l'espoir.

Que nos enfants sont l'avenir.
Notre soleil c'est leurs sourires.
Demain sera un jour meilleur,
nous parlerons avec nos coeurs.

                      Calou

dimanche 19 septembre 2010

La séparation

Je tourne en rond dans cet espace
que tu as vidé de ton âme.
Je pense à toi et je ressasse
les souvenirs de cet amour diaphane.

J'ai cette douleur dans le coeur
qui me ferait presque te haïr.
Pourtant je t'aimes malgré mes pleurs
Que pourrais-je faire pour te le dire?

Ma main caresse ce divan
ou l'on aimait se retrouver.
Nos joies, nos peines et nos tourments
y sont incrustés à jamais.

Dans mes bras tu te blottissais
je te caressais les cheveux.
Ces moments simples nous suffisaient.
Alors pourquoi cet adieu?

Tu me parlais d'une voix si tendre
en me faisant tant de promesses,
mais tu m'as planté dans le ventre
une lame imbibée de détresse.

Ma vie ressemble à un désert
Est-ce que la mort serait plus douce?
Mon coeur meurtri se désespère,
une larme coule sur ma bouche.

Le désespoir au goût salé
que mes yeux déversent à foison
a ramené l'homme que j'étais
au statut de petit garçon.

Tout me semble si dérisoire
et j'ai perdu tous mes repères
Tu as mis fin à notre histoire
et ma vie se désespère.

                       Calou

L'Amour

Deux regards qui s'effleurent
Des sourires qui se parlent
Mille frissons de douceur
Deux êtres qui se charment

L'amour vient de frapper,
mettant leurs coeurs à l'unisson
Plus rien ne semble compter
pour cette fille et ce garçon

L'un de l'autre ils se rapprochent
Leurs corps se frôlent innocemment
Leurs mains doucement s'accrochent
Ils n'oublierons jamais cet instant

Les voilà seul au monde
au milieu de cette foule
et cet amour qui les inonde
Comme du vin,les saoule

Ils s'enlacent tendrement,
Se chuchotent quelques mots
Ils savent bien qu'à ce moment
la vie leur fait un beau cadeaux

Peu importe ce qu'il adviendra
de cette rencontre inespérée
Demain peut-être, elle finira,
oui mais pour l'heure, ils vont s'aimer

                    Calou

Premiers émois

Un coeur gravé sur un vieux tronc.
Deux initiales pour tout prénom.
Les premiers émois amoureux
sont assurément les plus délicieux

Trouble de l'adolescence,
de l'amour qui prend naissance.
Une porte s'ouvre sur la vie.
L'enfance soudain s'évanouie.

Alors on veut tout partager
avec celle qui nous fait vibrer.
Elle devient pour mille raisons
l'objet de toutes nos attentions

On s'imagine prince charmant
la couvrant d'or et de diamants.
Plus rien dès lors ne nous fait peur.
On croque dans cette vie de bonheur.

On pense que pour l'éternité
on ne cessera jamais de s'aimer.
Par l'innocence de nos seize ans
des autres, on se sent différent.

Pourtant un jour malheureusement
on se sépare brutalement
Première blessure au coeur
On garde longtemps la douleur

Tous nos rêves se sont écroulés
et on voudrait pouvoir hurler.
Car l'amour est comme une danse,
il peut être joie ou bien souffrance.

Un jour ou l'autre il renaîtra
et à nouveau l'on s'enflammera.
Petit à petit on se construit,
ainsi va la vie...

           Calou

Odette

Un pan de mon enfance
vient juste de s'effondrer
Mon coeur déverse en abondance
des larmes au goût salé

Toi qui n'était que douceur et gentillesse
tu es partie tout là-haut
laissant ici, vide et tristesse
il était pourtant bien tôt

Toi qui aimait tant la nature
je te vois dans les pâturages
respirant cet air si pur
là-haut, au milieu des nuages

Je sais que dans les Cieux
une porte inondée de lumière
est grande ouverte pour tous ceux
qui ont vécu de ta manière

Je ne pourrais jamais t'oublier
et je partage avec tes enfants
cette douleur qui nous a transpercé
et qui nous fait si mal en dedans

Pour toi c'est un nouveau départ
vide de haine et de souffrance
Embrasse très fort Mémère de ma part
puisqu'à présent tu as cette chance

Pour l'heure, il me faut m'habituer
à ne faire de toi qu'un souvenir
Mais je sais que la mort n'a pas gagné
et que tu continues à sourire

                  Calou

Le Timide...

Durant toute son enfance
il a traîné dans son cartable
une grosse part de souffrance
comme une angoisse insurmontable.

Combien de fois a-t-il envié
ses camarades si expressifs
qui ne craignaient pas de parler
alors que lui restait craintif.

Paralysé par tant de doutes
il s'inventait un univers
ou nul ne croiserait sa route,
ou il serait seul sur terre.

Certains jours même,il se souvient
qu'il aurait préféré partir,
quitter ce monde ou il n'est rien,
cette vie ou il ne peut rien dire.

Comme si le bon Dieu c'était trompé
en le faisant venir au monde
alors qu'il n'y était pas préparé
et qu'il en souffre chaque seconde.

Mais les années se sont écoulées.
Il a grandit tant bien que mal.
Ses peurs, il les a surmonté.
Sa timidité lui est devenue banale.

Bien sur, il doit se faire violence
pour s'exprimer bien haut,
car il préfère toujours le silence
et se cacher derrière ses mots.

                     Calou

Euthanasie

Il était jeune et plein d'entrain
Croquant la vie à pleine dents
Il ne savait pas que le destin
le fauch'rait tout juste à vingt ans

La lumière soudain a disparu
plongeant ses proches dans la torpeur
le croyant tout d'abord perdu
avant d'entrevoir une lueur

Les médecins leurs ont promis
qu'ils feraient tout pour le sauver
Ils sont là pour sauver des vies
quel que soit le prix à payer

Car aujourd'hui grâce à la science
on ne guérit pas que les rhumes
Les machines supplantent les consciences
et transforment les humains en légumes

Une vie à rester allongé
relié à un simple appareil
La médecine a trop progressé
oubliant ses fonctions premières

L'acharnement thérapeutique
n'est pas un acte médical
mais c'est une bagarre illogique
dénuée de tout sens moral

Sauver une vie est merveilleux
si celle-ci peut être vécue
C'est en se prenant pour Dieu
que les médecins se sont perdus

                  Calou

Décompression

Marcher tout seul dans ma nuit
guidé par mes seuls rêves.
Tout est calme, pas un bruit.
Le monde semble faire une trêve.

Ma tête se vide tout doucement
pour oublier les turbulences
de cette vie pleine de tourments
parfois si proche de la démence.

Mes pensées volent et virevoltent
légères comme des plumes.
J'ai ce sentiment frivole
de flotter au clair de lune.

Je me crée un petit monde
ou tout n'est que douceur.
Oublié cette vie qui gronde
chargée de haine et de rancoeur.

Même si la nuit est éphémère
elle est pour moi magique.
Je décompresse et m'régénère
au cours de songes vraiment épiques.

Mais le réveil déjà résonne
Retour brutal à la réalité
pourvu que la journée soit bonne
Aller! courage, il faut y aller.



                       

                        Calou

Souvenirs du Charraud (ferme de mes grands parents)

Ma mémoire un jour c'est arrêtée
pour ne garder en souvenir
que les images de ce passé
qui a forgé mon avenir.

Mon coeur s'emballe à chaque fois
ou je repense à ces étés
que nous passions Christian et moi
dans cet espace de liberté.

J'en ai gardé toutes les odeurs,
des granges gorgée de paille
ou nous courrions durant des heures
jusqu'à ce que le jour s'en aille.

Je me souviens des p'tits déjeuners
avec Pépère en bout de table
mangeant sa soupe au vin qui m'intriguait
avant de partir aux étables.

J'aimais aller au poulailler
avec Mémère pour dénicher
les oeufs pondu la nuit passée
qu'elle déposait dans son panier.

Retour des champs dans la charette
Dédé devait s'en amuser,
nous faisant sauter comme des crêpes
nos fesses étaient peu rembourrées

La balançoire sur le vieux chêne
nous faisait s'envoler bien haut.
Bien des fois on eu de la veine
de ne pas s'y casser le dos.

C'était le temps de l'insouciance
des culottes courtes, des g'noux bléssés
C'était le temps de nos vacances
dans ce Charraud qu'j'ai tant aimé.

Depuis Pépère, Mémère ont disparu,
la nostalgie c'est installée.
Mais cette période que j'ai vécu
je n'pourrais jamais l'oublier.

                      Calou  

Adieu Charraud...(ferme familiale qui à berçée mon enfance)

Tu étais le théâtre de notre enfance
porte drapeau de l'insouciance
joli petit coin de paradis
au sein duquel on a grandit.

Chaque été c'était la transhumance
à la période des vacances.
Des quatre coins de l'hexagone,
on débarquait, parents et mômes.

Oublié l'école et les devoirs
les professeurs, le tableau noir.
Les chaînes enfin étaient brisées,
parfum si doux de liberté.

Qu'il était bon et agréable
de se retrouver autour d'une table,
chantant, riant tous de bon coeur
dans cette ferme du bonheur.

Je garderais pour toute ma vie
au fond de moi cette nostalgie.
Car mes plus beaux souvenirs d'enfants
sont ceux vécu près du "Vigeant".

Aujourd'hui ce sont des étrangers
qui ont choisi de t'acheter.
Tu as su très vite les charmer...
Mais sauront-ils autant t'aimer?

                       Calou

Huile sur toile -Laëtitia (ma fille ainée) Bébé

vendredi 17 septembre 2010

La jeune femme et son chien (Huile sur toile)

Mariée ( Huile sur toile )

Pas de retraite plus de soucis Camel raccourci la vie.........( Gouache sur papier)

clown ( Huile sur Toile)

Joe Dassin (années 80)

Police (années 80)

Fabienne (ma femme) Bébé

Sophie Marceau ( ses début s )

Roland Magdane .( années 80)

Alain Bashung ( années 80)

Auto Portrait ( mes 13 ans )

Hervé Villard ( année 80 )

DAVE ( année 80 )

Mon guide...

Lorsque la nuit est arrivée
j'ai perdu tous mes repères.
Ma plume alors s'est asséchée
tarie par cette souffrance amère.

La tête vide et le coeur meurtri
Sous mes yeux, ma page restait blanche
Mon guide à tout jamais s'était enfui,
les mots alors cessèrent leur danse.

Mais au fond de cette pénombre
qui pèse sur ma vie
je sens son âme qui me seconde
et qui me pousse hors de la nuit.

En moi résonne cette présence
qui me donne à nouveau l'envi.
Un souffle rempli d'espérance
prouvant que notre histoire n'est pas finie.

                               Calou

Mon Enfant

Tu es resté neuf mois durant
dans un ventre, bien à l'abri
Protégé par ta maman
à qui tu dois la vie

Tu es mon sang, tu es ma chair
et quand je croise ton regard
je suis si fier d'être ton père
mes yeux se voilent de brouillard

Ta petite main s'est glissée dans la mienne
pour que je guide tes premiers pas.
Tu avances doucement avec peine
et tu te cramponnes à mes doigts

J'aimerai que cet instant soit éternel
Mais le jour viendra pourtant
ou tu voleras de tes propres ailes,
mon coeur se serre en y pensant.

Surtout ne soit pas trop pressé
Tu possèdes le bien le plus cher
Cette innocence immaculée
dont les adultes n'ont que faire

Profites bien de ton enfance
Construits tes rêves tout doucement,
et si en moi tu as confiance
je t'aiderai à chaque instant

Tu es le résultat de l'Amour
ce que la vie donne de plus beau
Te voir grandir jour après jour
est le plus grand des cadeaux

                  Calou

Les senteurs du passé...

Les senteurs du passé
souvent me reviennent
au hasard d'une pensée
comme le doux chant des sirènes.

Elles sont ce petit rien
qui soudain vous transporte
dans vos chaussures de gamin
et qui vous rouvre la porte.

l'odeur des draps tous frais changés
dans lesquels ont se blotti
la tête calée dans l'oreiller
lové comme dans un nid.

la boîte en fer chez ma grand-mère
dans le tiroir en bout de table
qui dégageait l'odeur suprême
d'un chocolat inimitable

Qui n'a jamais ressenti
en ouvrant un vieux livre
ce brin de nostalgie
par cette senteur qui vous enivre

l'odeur des classes à la rentrée
celle des pupitres en bois vernis
dans lesquels on devait ranger
nos rêves d'une autre vie.

Ce doux parfum de brise dans la rosée
qui au hasard de sa volée
portait sur ses ailes déployées
l'odeur des foins fraîchement coupés.

Le fumet si particulier de la "grimole"
qui embaumait l'appartement
quand on revenait de l'école
et que l'on dévorait goulument.

les senteurs du passé
sont peut-être  tout simplement
des passeports d'éternité
pour nos pauvres coeurs d'enfants.

                Calou.

Le chemin de la vérité

Un vent souffle sur ma vie
une colère, une révolte
Des peuples souffrent et je maudis
tous ceux qui leurs ferment la porte

Tout cet argent gaspillé
pour envoyer dans les étoiles
des satellites sophistiqués
dont l'issue est aléatoire

Vivre sur Mars quelle aventure
on ne peut pas rêver mieux
pour les générations futures
qui quitterons la planète bleue!!

Tous ces millions dépensés
pour nous fabriquer du rêve
On ferait mieux de s'inquiéter
de tous ces gens qui crèvent

Nous restons toujours impuissant
devant tellement de maladies
Quand je vois mourir des enfants
Ces jours là je me dis

Que si la conquête de l'espace
reste la seule priorité
Les gens qui souffrent hélas,
n'ont pas fini d'en baver

Si l'énergie de nos "grosses têtes"
pouvait seulement se concentrer
sur tous les maux de la planète
on pourrait peut-être espérer

Qu'un jour tout l'monde est cette chance
de vivre dans la dignité,
de se nourrir en abondance
et de pouvoir se soigner

Je crois toujours en l'être humain
mais il faudrait se révolter
pour que toutes nos mains
leurs montrent enfin la vérité

                       Calou

jeudi 9 septembre 2010

Et si demain...

Des enfants jouent dans un jardin
vide de senteurs et de gazon
Il est aux couleurs du chagrin
et ne connait plus de saisons

Les gosses aiment à s'y retrouver
car assit sur un banc
un vieillard à la peau martelée
leur conte des histoires d'antan

En ce temps là, dit-il
existait le printemps
La nature s'ouvrait à la vie
chassant un hiver tout blanc

Dans les campagnes au petit matin
on entendait les oiseaux
On respirait l'odeur des foins
et on péchait dans les ruisseaux

Les prairies verdoyantes
offraient à nos yeux ébahis
milles couleurs flamboyantes
mélange de fleurs épanouies

Que dire de l'automne
et de ses tons mordorés
tableau jamais monotone
qui illuminait nos journées

Une larme perle sur son visage
nostalgie d'une époque révolue
car aujourd'hui le paysage,
de ses couleurs est dépourvu

Univers glauque et gris
à la végétation mourante
La pollution comme ciel de vie
L'oeuvre humaine est édifiante

C'est le cadeau pour nos enfants
Héritage des plus amer
Tout le monde était au courant
mais on a laissé faire

Alors, comment regarder dans les yeux
tous ces bambins qui s'interrogent
et qui se disent que leurs aïeux
ne méritent aucune éloge

Car ils ont fait de cette terre
qui leur a donné la vie
une poubelle, un cimetière
dont les âmes se sont enfuies

Alors s'appuyant sur sa cane
le vieil homme s'est levé
et sa silhouette bancale
doucement c'est éloignée.

                 Calou

Savoie

Toi le berceau de mon enfance
je te portes dans mon coeur
comme une fierté et une chance
tu es pour moi comme une soeur

Tes lacs, tes cascades et tes ruisseaux
coulent partout dans mes veines
Tes reliefs à mes yeux sont si beaux
que d'être si loin de toi me peine

Tu as forgé en ton sein
des hommes aussi durs que la roche
Ces montagnards qui te connaissent si bien
font résonner au loin toutes leurs cloches

Dans tes prairies à la belle saison
lorsque la neige s'est dissipée
les fleurs apparaissent à foison
faisant de toi un énorme bouquet

Que ce soit l'automne ou l'hiver
qu'importe ta parure
tu resteras demain comme hier
le diamant le plus pur

Nous restons tous accroché à nos racines
Les miennes ne font qu'une avec toi
Chaque jour dans mon coeur je te devines
Je t'aimes plus que toute autre "Savoie"

                       Calou

Trois petites bulles...

Trois petites bulles nichées dans mon coeur
font pétiller ma vie, de joie et de douceur.
Elles sont mon oxygène et mon ciel bleu.
Alors, que pourrais-je vouloir de mieux?

Trois petites bulles nichées dans ma tête
qui font de mes jours un bouquet de violettes.
Elles sont l'astre qui brille dans mes yeux.
Alors, que pourrais-je vouloir de mieux?

Trois petites bulles nichées dans mon âme
qui un beau jour, deviendront femmes.
Elles sont ce que j'ai de plus précieux.
Alors que pourrais-je vouloir de mieux?

Trois petites bulles nichées dans mes veines
qui soulagent mes douleurs et mes peines.
Elles sont le plus solide de mes liens.
Alors ,de mieux, je ne veux rien.

                       Calou

Juste un peu de tout...

Juste une goutte d'eau
sur tes terres arides
comme une caresse sur ta peau
pour effacer tes rides.

Juste un bouquet de fleurs
pour parfumer ton air
pour rendre de la couleur
à ton ciel et à ta terre.

Juste une main tendue
à ces Humains, mes frères
à ceux qui ne croient plus
à ceux qui désespèrent.

Juste un petit sourire
sur un visage d'ange
pour éviter le pire
même si cela dérange.

Juste une petite prière
pour encore croire en la vie
Implorer Dieu le père
pour croire encore à l'infini.

Juste un peu d'espoir
pour penser que demain
l'Homme ne sera pas couard
et changera ton destin.

Juste un peu d"amour
pour toi ma belle planète
afin que sauver tes atours
soient notre seule quête.

               Calou

mercredi 8 septembre 2010

Ecrire...

Ecrire comme pour me dévoiler
moi qui aime tant la solitude
ouvrir la porte de mes pensées
pour rompre un peu mes habitudes.

Ecrire comme pour me libérer
de ce mutisme quotidien
qui garde mon coeur prisonnier
de cette pudeur qui le retient.

Ecrire comme pour me soulager
de ces angoisses qui m'habitent
de ces sentiments inhibés
qui dans ma tête cohabitent.

Ecrire aussi pour m'amuser
pour faire danser les mots
pour faire s'entremmêlés
mes joies, mes colères, mes maux.


Ecrire encore et toujours
pour ne jamais oublier
que le partage et l'amour
sont à tous jamais liés.
 
              Calou

dimanche 5 septembre 2010

Pour toi (dédié à ma grand mère maternelle)

Sans dire un mot,tu es parti
sourire aux lèvres comme endormi
malgré le temps qui a passé
je n'peux toujours pas l'accepter

On dit qu'le temps apaise toutes les peines
qu'il adouci tous les chagrins
Pourtant toujours mon coeur se serre
quand dans mes pensées tu reviens

On dit qu'il y a un dieu, une autre vie
qu'il y a l'enfer, le paradis
A tout cela je veux bien croire
si c'est mon seul espoir de te revoir

Il y a une chose dont je suis sûr
je sens souvent tout près de moi
comme une présence qui me rassure
et mon coeur me dit que c'est toi

                       Calou

Copenhague 2009...Le rêve brisé...

Cela devait ëtre une date historique
ou, main dans la main nous marcherions
mais cette chimère restera platonique
car ils ont choisit la destruction.

Destruction de nos rêves futurs
bâtis sur les bases d'une terre nouvelle
enfin tournée vers la nature
mon Dieu!! que l'idée était belle.

Destruction de l'espoir nourri
par ces discours enjoliveurs
qui petit à petit nous on permis
de croire en un accord salvateur.

Destruction de cette profonde conviction
qui nous a pourtant tous parcouru
que l'homme enfin choisirait la raison,
retrouvant ainsi toutes ses vertus.

Destruction de notre naïveté
qui nous laissait encore croire
que la politique pouvait changer
mais tout cela n'était qu'illusoire.

Cela devait être une date historique,
elle le sera je vous l'assure.
Elle sonne le glas d'un monde ou seul le fric
pourrisseur d'âme donne la mesure.

Au crépuscule de notre humanité
viendrons la honte et les regrets
Nous récolterons ce que nous avons semé
et après tout nous l'aurons bien mérité.

                           Calou

Notre berceau...

J'ai regardé une fleur
et mon coeur s'est arrêté.
émerveillé par ses couleurs
mes pieds, du sol, ont décollé.

J'ai caressé le vent
et ma peau a frissonné.
Sa douceur a stoppé le temps
m'hypnotisant à tout jamais.

Un oiseau m'a effleuré,
du coin de l'oeil il m'a toisé.
Son aile doucement m'a caressé,
mon être entier s'est libéré.

Avec lui j'ai volé
rasant la cime des sapins.
Ivresse des sens exacerbés
qui vous emmène encore plus loin.

Union d'amour sacrée
avec cette nature illuminante
que l'homme bientôt va massacrer
de ses mains si indolentes.

Pourtant je veux encore rêver
aux prairies et aux ruisseaux
je veux encore espérer
en cette terre...Notre berceau.

                    Calou

trois fois rien...

Oyé! Oyé! bonne gens
Je suis un troubadour
je ne vous demande pas d'argent
je réclame juste un peu d'Amour

Je n'ai pour seule fortune
que mon coeur et mon esprit
je n'vous promets pas la lune
mais offrez-moi le paradis.

Oyé!Oyé! bonne gens
Je suis un baladin
aucun bibelot je ne vous vends
de vos richesses je ne veux rien

Je n'attends de vous qui me croisez
qu'un petit signe d'attention
juste un beau geste d'amitié
que je déposerais dans mon veston

Oyé!Oyé! bonne gens
je suis un ménestrel
je chante au gré du vent
pour voir danser les tourterelles

Je n'ai pour seule envie
que votre main tendue
celle qui nous fait rester en vie
mais qui, ces derniers temps, semble perdu.

Oyé!Oyé! bonne gens
moi qui ne suis que trois fois rien
j'aime ce monde si passionnant
ou l'Homme, pourtant, ignore son voisin.

Et j'attends de ce dernier
qu'il offre aux autres du bonheur
fermant un peu son porte-monnaie
car sa richesse est dans son coeur.

                             Calou

Le grenier

La vielle trappe du grenier
dans un nuage poussiéreux,
c'est ouverte sur le passé,
m'offrant l'histoire de mes aïeux.

Je marchais d'un pas hésitant
sur le plancher vermoulu,
les yeux écarquillés, le coeur battant.
Le temps me semblait suspendu

Tous ces objets entassés là
depuis plusieurs décennies,
éveillèrent alors en moi
curiosité et nostalgie.

Recouverte d'un vieux tapis,
contre la cloison appuyée
la bicyclette du grand-papy
dont on nous a si souvent parlé.

De-ci de-là, quelques photos jaunies
témoignent un peu de ce passé.
Souvenirs parfois évanouis
mais qui renaissent dans mes pensées.

Dans une grande malle en fer,
quelques objets sans valeur.
Un petit souffle pour ôter la poussière
et je ressens toutes ces odeurs.

Je suis comme ces gamins
impatients, au soir de Noël,
à genou devant le sapin,
découvrant toutes ces merveilles.

C'est comme une belle histoire
dont on tourne les pages
et qui attise notre mémoire
tout en traversant les âges.

Mais les greniers malheureusement,
victime du modernisme urbain,
disparaissent au fil du temps
pour finalement couper les liens.

Ce trait d'union sur le passé
endroit magique et mystérieux,
sera toujours dans mes pensées
comme un souvenir merveilleux

                   Calou 

Les saisons du coeur

Voici le printemps du coeur
celui des amours naissants
on a trouvé l'âme soeur.
Premiers émois d'adolescent.

Pour nous la vie est belle,
tout n'est que bonheur.
La joie déborde des prunelles
et rien ne nous fait peur.

C'est alors que vient l'été
et ses passions dévorantes
aussi torrides qu'endiablées
La "pomme" en est des plus croquante.

Le coeur et le corps ne font plus qu'un
sous cette chaleur accablante
La sueur perle sur les reins
Sensualité plus que troublante.

Lorsque l'automne frappe à la porte
le coeur déjà a essuyé
mille tempètes plus ou moins fortes
qu'il nous a fallut pardonner.

Par tous ces écueils renforcé
le voilà solide comme un roc
Et l'un contre l'autre serré
de ses erreurs l'on se moque.

Enfin, l'hiver montre son nez
joues contre joues, les yeux brillants
couleur tendresse, cheveux grisés
les mains se tiennent délicatement.

L'amour jusqu'au bout du chemin
est resté blottit bien au chaud
et cette neige dans le jardin
en est le reflet le plus beau.

                       Calou

jeudi 2 septembre 2010

La complainte de la Terre...

Je souffre, j'ai mal.
Pourquoi cette douleur?
Blessée, je me sens sale.
Vous avez violé mon coeur.

Je vous avais tout donné,
offert mes plus beaux atours.
Si seulement vous m'aviez aimé,
au lieu de ne penser qu'à vous.

J'aurai dû être votre Paradis,
mais vous avez inventé la guerre
la pollution et le mépris,
faisant de la terre votre Enfer.

Mais ma colère sera sans pareille.
Je n'aurai aucune pitié.
A l'unisson de mon soleil
je vous le ferai payer.

Petites poussières sans cervelle,
perdues dans l'immensité de l'univers,
vous m'avez prise pour une poubelle
alors je vous brûlerai les ailes.

Mais avant que je ne déclenche
ma colère dévastatrice,
saisissez l'ultime chance
de soigner votre Matrice.

Le compte à rebours a débuté,
alors faite le bon choix.
Il n'est plus temps de regretter,
pensez aux autres pour une fois.


                      Calou

Les hommes de pouvoir

Ils tiennent dans leurs mains
le pouvoir absolu
Pourquoi faudrait-il demain
qu'ils tirent un trait dessus

La tentation est si forte
qu'elle corrompt la sagesse
Quand une clé ouvre toutes les portes
on sombre vite dans l'ivresse

Alors, grisé par tant d'aisance
ils cèdent à la facilité.
Ils mettent de côté leur conscience
plongeant dans la médiocrité

Ils méprisent les gens d'en bas
qui en leur donnant le pouvoir
n'imaginaient sûrement pas
qu'ils oublieraient tous leurs devoirs

Coups bas, machinations
Pots de vin,de-ci de-là
Devant notre télévision
on entend plus que çà

Car aujourd'hui la politique
n'est plus qu'un théatre de rue
les acteurs ne sont pas des comiques
Ils ne sont qu'illusions perdues

                           Calou

La terre se fâche

La terre se fâche
aux quatre coins du monde
la terre se fâche
en elle, la colère gronde

Elle ne veut plus subir
alors elle passe à l'attaque
Elle ne veut plus subir
peu importe ou çà claque

Elle en a marre de supporter
cet air irrespirable
Elle en a marre de supporter
ces êtres irresponsables

Elle veut enfin se libérer
de ce peuple sans scrupule
Elle veut enfin se libérer
alors elle sonne son crépuscule

Elle va surtout tout effacer
pour repartir à zéro
Elle va surtout tout effacer
car l'homme est son fardeau

                         Calou

vendredi 27 août 2010

L'éphémère...(Fable)

Ce matin dans le jardin
un papillon d'humeur volage
paré de son plus beau voilage
se mit en quête d'un amour coquin.

Ce fût à la violette
nichée entre des pierres
qu'il décida, très fier
d'aller conter fleurette.

"Regarde comme je suis beau!
Admire mes couleurs.
nul autre que moi n'est meilleur,
je m'offre à toi sur un plateau.

Pour aucune autre fleur
je ne ferai ce cadeau
je suis ce qu'il te faut
je te comblerai de bonheur"

Et notre beau parleur
de continuer son discours:
"tu sais , moi, par amour"
je briserai tout les écueils.

Je t'emmènerai dans des pays
que nul n'a jamais vu
ces terres inconnues
seront tienne pour la vie.

Demain et pour toujours
je serais là pour toi
te protéger sera ma loi
et je te comblerai d'amour"

La timide violette
devant si belles promesses
se mit le coeur en liesse
et se montra plus ouverte.

dévoilant au fanfaron
mille beautés cachées
jusque là dissimulées
au fond de son plastron.

Mais bientôt dans le soleil couchant
le bellâtre senti ses forces s'évanouir
et dans un dernier soupir
il referma ses ailes de don-Juan.

La violette depuis se désespère
Adieu pays et terres lointaines
que de promesses bien vaines
lorsque l'on est éphémère.

C'est pour elle la leçon du jour.
"nulle promesse que l'on ne peut tenir
à quiconque ne doit se dire"
même habillé de velours.

                          Calou