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mardi 21 septembre 2010

Angoisse

La mort ou bien la vie.
Le jour ou bien la nuit.
De quel côté je suis.
De quel côté je fuis.

Tant de douleurs et de souffrances,
de méchancetés, d'intolérances.
Des cris des larmes en abondance.
Si peu d'enfants ont de la chance.

Tant de désastres et de chaos,
que serons-nous bientôt?
Sur cette terre que l'homme saccage,
plus un regard sur les visages.

Mais ou donc est passé mon enfance?
Mes éclats de rire, mon insouciance.
Ou puiser la force de continuer?
Je n'ai parfois qu'une envie: m'arrêter.

Broyer du noir en continu
Crier bien haut que j'en peux plus.
Claquer la porte, tout foutre en l'air.
Toujours se battre, à quoi çà sert.

Mais quelques fois dans cette grisaille,
malgré le stress qui me tenaille.
Une petite flamme dans tout ce noir
me dit qu'il faut garder l'espoir.

Que nos enfants sont l'avenir.
Notre soleil c'est leurs sourires.
Demain sera un jour meilleur,
nous parlerons avec nos coeurs.

                      Calou

dimanche 19 septembre 2010

La séparation

Je tourne en rond dans cet espace
que tu as vidé de ton âme.
Je pense à toi et je ressasse
les souvenirs de cet amour diaphane.

J'ai cette douleur dans le coeur
qui me ferait presque te haïr.
Pourtant je t'aimes malgré mes pleurs
Que pourrais-je faire pour te le dire?

Ma main caresse ce divan
ou l'on aimait se retrouver.
Nos joies, nos peines et nos tourments
y sont incrustés à jamais.

Dans mes bras tu te blottissais
je te caressais les cheveux.
Ces moments simples nous suffisaient.
Alors pourquoi cet adieu?

Tu me parlais d'une voix si tendre
en me faisant tant de promesses,
mais tu m'as planté dans le ventre
une lame imbibée de détresse.

Ma vie ressemble à un désert
Est-ce que la mort serait plus douce?
Mon coeur meurtri se désespère,
une larme coule sur ma bouche.

Le désespoir au goût salé
que mes yeux déversent à foison
a ramené l'homme que j'étais
au statut de petit garçon.

Tout me semble si dérisoire
et j'ai perdu tous mes repères
Tu as mis fin à notre histoire
et ma vie se désespère.

                       Calou

L'Amour

Deux regards qui s'effleurent
Des sourires qui se parlent
Mille frissons de douceur
Deux êtres qui se charment

L'amour vient de frapper,
mettant leurs coeurs à l'unisson
Plus rien ne semble compter
pour cette fille et ce garçon

L'un de l'autre ils se rapprochent
Leurs corps se frôlent innocemment
Leurs mains doucement s'accrochent
Ils n'oublierons jamais cet instant

Les voilà seul au monde
au milieu de cette foule
et cet amour qui les inonde
Comme du vin,les saoule

Ils s'enlacent tendrement,
Se chuchotent quelques mots
Ils savent bien qu'à ce moment
la vie leur fait un beau cadeaux

Peu importe ce qu'il adviendra
de cette rencontre inespérée
Demain peut-être, elle finira,
oui mais pour l'heure, ils vont s'aimer

                    Calou

Premiers émois

Un coeur gravé sur un vieux tronc.
Deux initiales pour tout prénom.
Les premiers émois amoureux
sont assurément les plus délicieux

Trouble de l'adolescence,
de l'amour qui prend naissance.
Une porte s'ouvre sur la vie.
L'enfance soudain s'évanouie.

Alors on veut tout partager
avec celle qui nous fait vibrer.
Elle devient pour mille raisons
l'objet de toutes nos attentions

On s'imagine prince charmant
la couvrant d'or et de diamants.
Plus rien dès lors ne nous fait peur.
On croque dans cette vie de bonheur.

On pense que pour l'éternité
on ne cessera jamais de s'aimer.
Par l'innocence de nos seize ans
des autres, on se sent différent.

Pourtant un jour malheureusement
on se sépare brutalement
Première blessure au coeur
On garde longtemps la douleur

Tous nos rêves se sont écroulés
et on voudrait pouvoir hurler.
Car l'amour est comme une danse,
il peut être joie ou bien souffrance.

Un jour ou l'autre il renaîtra
et à nouveau l'on s'enflammera.
Petit à petit on se construit,
ainsi va la vie...

           Calou

Odette

Un pan de mon enfance
vient juste de s'effondrer
Mon coeur déverse en abondance
des larmes au goût salé

Toi qui n'était que douceur et gentillesse
tu es partie tout là-haut
laissant ici, vide et tristesse
il était pourtant bien tôt

Toi qui aimait tant la nature
je te vois dans les pâturages
respirant cet air si pur
là-haut, au milieu des nuages

Je sais que dans les Cieux
une porte inondée de lumière
est grande ouverte pour tous ceux
qui ont vécu de ta manière

Je ne pourrais jamais t'oublier
et je partage avec tes enfants
cette douleur qui nous a transpercé
et qui nous fait si mal en dedans

Pour toi c'est un nouveau départ
vide de haine et de souffrance
Embrasse très fort Mémère de ma part
puisqu'à présent tu as cette chance

Pour l'heure, il me faut m'habituer
à ne faire de toi qu'un souvenir
Mais je sais que la mort n'a pas gagné
et que tu continues à sourire

                  Calou

Le Timide...

Durant toute son enfance
il a traîné dans son cartable
une grosse part de souffrance
comme une angoisse insurmontable.

Combien de fois a-t-il envié
ses camarades si expressifs
qui ne craignaient pas de parler
alors que lui restait craintif.

Paralysé par tant de doutes
il s'inventait un univers
ou nul ne croiserait sa route,
ou il serait seul sur terre.

Certains jours même,il se souvient
qu'il aurait préféré partir,
quitter ce monde ou il n'est rien,
cette vie ou il ne peut rien dire.

Comme si le bon Dieu c'était trompé
en le faisant venir au monde
alors qu'il n'y était pas préparé
et qu'il en souffre chaque seconde.

Mais les années se sont écoulées.
Il a grandit tant bien que mal.
Ses peurs, il les a surmonté.
Sa timidité lui est devenue banale.

Bien sur, il doit se faire violence
pour s'exprimer bien haut,
car il préfère toujours le silence
et se cacher derrière ses mots.

                     Calou

Euthanasie

Il était jeune et plein d'entrain
Croquant la vie à pleine dents
Il ne savait pas que le destin
le fauch'rait tout juste à vingt ans

La lumière soudain a disparu
plongeant ses proches dans la torpeur
le croyant tout d'abord perdu
avant d'entrevoir une lueur

Les médecins leurs ont promis
qu'ils feraient tout pour le sauver
Ils sont là pour sauver des vies
quel que soit le prix à payer

Car aujourd'hui grâce à la science
on ne guérit pas que les rhumes
Les machines supplantent les consciences
et transforment les humains en légumes

Une vie à rester allongé
relié à un simple appareil
La médecine a trop progressé
oubliant ses fonctions premières

L'acharnement thérapeutique
n'est pas un acte médical
mais c'est une bagarre illogique
dénuée de tout sens moral

Sauver une vie est merveilleux
si celle-ci peut être vécue
C'est en se prenant pour Dieu
que les médecins se sont perdus

                  Calou

Décompression

Marcher tout seul dans ma nuit
guidé par mes seuls rêves.
Tout est calme, pas un bruit.
Le monde semble faire une trêve.

Ma tête se vide tout doucement
pour oublier les turbulences
de cette vie pleine de tourments
parfois si proche de la démence.

Mes pensées volent et virevoltent
légères comme des plumes.
J'ai ce sentiment frivole
de flotter au clair de lune.

Je me crée un petit monde
ou tout n'est que douceur.
Oublié cette vie qui gronde
chargée de haine et de rancoeur.

Même si la nuit est éphémère
elle est pour moi magique.
Je décompresse et m'régénère
au cours de songes vraiment épiques.

Mais le réveil déjà résonne
Retour brutal à la réalité
pourvu que la journée soit bonne
Aller! courage, il faut y aller.



                       

                        Calou

Souvenirs du Charraud (ferme de mes grands parents)

Ma mémoire un jour c'est arrêtée
pour ne garder en souvenir
que les images de ce passé
qui a forgé mon avenir.

Mon coeur s'emballe à chaque fois
ou je repense à ces étés
que nous passions Christian et moi
dans cet espace de liberté.

J'en ai gardé toutes les odeurs,
des granges gorgée de paille
ou nous courrions durant des heures
jusqu'à ce que le jour s'en aille.

Je me souviens des p'tits déjeuners
avec Pépère en bout de table
mangeant sa soupe au vin qui m'intriguait
avant de partir aux étables.

J'aimais aller au poulailler
avec Mémère pour dénicher
les oeufs pondu la nuit passée
qu'elle déposait dans son panier.

Retour des champs dans la charette
Dédé devait s'en amuser,
nous faisant sauter comme des crêpes
nos fesses étaient peu rembourrées

La balançoire sur le vieux chêne
nous faisait s'envoler bien haut.
Bien des fois on eu de la veine
de ne pas s'y casser le dos.

C'était le temps de l'insouciance
des culottes courtes, des g'noux bléssés
C'était le temps de nos vacances
dans ce Charraud qu'j'ai tant aimé.

Depuis Pépère, Mémère ont disparu,
la nostalgie c'est installée.
Mais cette période que j'ai vécu
je n'pourrais jamais l'oublier.

                      Calou  

Adieu Charraud...(ferme familiale qui à berçée mon enfance)

Tu étais le théâtre de notre enfance
porte drapeau de l'insouciance
joli petit coin de paradis
au sein duquel on a grandit.

Chaque été c'était la transhumance
à la période des vacances.
Des quatre coins de l'hexagone,
on débarquait, parents et mômes.

Oublié l'école et les devoirs
les professeurs, le tableau noir.
Les chaînes enfin étaient brisées,
parfum si doux de liberté.

Qu'il était bon et agréable
de se retrouver autour d'une table,
chantant, riant tous de bon coeur
dans cette ferme du bonheur.

Je garderais pour toute ma vie
au fond de moi cette nostalgie.
Car mes plus beaux souvenirs d'enfants
sont ceux vécu près du "Vigeant".

Aujourd'hui ce sont des étrangers
qui ont choisi de t'acheter.
Tu as su très vite les charmer...
Mais sauront-ils autant t'aimer?

                       Calou

Huile sur toile -Laëtitia (ma fille ainée) Bébé

vendredi 17 septembre 2010

La jeune femme et son chien (Huile sur toile)

Mariée ( Huile sur toile )

Pas de retraite plus de soucis Camel raccourci la vie.........( Gouache sur papier)

clown ( Huile sur Toile)

Joe Dassin (années 80)

Police (années 80)

Fabienne (ma femme) Bébé

Sophie Marceau ( ses début s )

Roland Magdane .( années 80)

Alain Bashung ( années 80)

Auto Portrait ( mes 13 ans )

Hervé Villard ( année 80 )

DAVE ( année 80 )

Mon guide...

Lorsque la nuit est arrivée
j'ai perdu tous mes repères.
Ma plume alors s'est asséchée
tarie par cette souffrance amère.

La tête vide et le coeur meurtri
Sous mes yeux, ma page restait blanche
Mon guide à tout jamais s'était enfui,
les mots alors cessèrent leur danse.

Mais au fond de cette pénombre
qui pèse sur ma vie
je sens son âme qui me seconde
et qui me pousse hors de la nuit.

En moi résonne cette présence
qui me donne à nouveau l'envi.
Un souffle rempli d'espérance
prouvant que notre histoire n'est pas finie.

                               Calou

Mon Enfant

Tu es resté neuf mois durant
dans un ventre, bien à l'abri
Protégé par ta maman
à qui tu dois la vie

Tu es mon sang, tu es ma chair
et quand je croise ton regard
je suis si fier d'être ton père
mes yeux se voilent de brouillard

Ta petite main s'est glissée dans la mienne
pour que je guide tes premiers pas.
Tu avances doucement avec peine
et tu te cramponnes à mes doigts

J'aimerai que cet instant soit éternel
Mais le jour viendra pourtant
ou tu voleras de tes propres ailes,
mon coeur se serre en y pensant.

Surtout ne soit pas trop pressé
Tu possèdes le bien le plus cher
Cette innocence immaculée
dont les adultes n'ont que faire

Profites bien de ton enfance
Construits tes rêves tout doucement,
et si en moi tu as confiance
je t'aiderai à chaque instant

Tu es le résultat de l'Amour
ce que la vie donne de plus beau
Te voir grandir jour après jour
est le plus grand des cadeaux

                  Calou

Les senteurs du passé...

Les senteurs du passé
souvent me reviennent
au hasard d'une pensée
comme le doux chant des sirènes.

Elles sont ce petit rien
qui soudain vous transporte
dans vos chaussures de gamin
et qui vous rouvre la porte.

l'odeur des draps tous frais changés
dans lesquels ont se blotti
la tête calée dans l'oreiller
lové comme dans un nid.

la boîte en fer chez ma grand-mère
dans le tiroir en bout de table
qui dégageait l'odeur suprême
d'un chocolat inimitable

Qui n'a jamais ressenti
en ouvrant un vieux livre
ce brin de nostalgie
par cette senteur qui vous enivre

l'odeur des classes à la rentrée
celle des pupitres en bois vernis
dans lesquels on devait ranger
nos rêves d'une autre vie.

Ce doux parfum de brise dans la rosée
qui au hasard de sa volée
portait sur ses ailes déployées
l'odeur des foins fraîchement coupés.

Le fumet si particulier de la "grimole"
qui embaumait l'appartement
quand on revenait de l'école
et que l'on dévorait goulument.

les senteurs du passé
sont peut-être  tout simplement
des passeports d'éternité
pour nos pauvres coeurs d'enfants.

                Calou.

Le chemin de la vérité

Un vent souffle sur ma vie
une colère, une révolte
Des peuples souffrent et je maudis
tous ceux qui leurs ferment la porte

Tout cet argent gaspillé
pour envoyer dans les étoiles
des satellites sophistiqués
dont l'issue est aléatoire

Vivre sur Mars quelle aventure
on ne peut pas rêver mieux
pour les générations futures
qui quitterons la planète bleue!!

Tous ces millions dépensés
pour nous fabriquer du rêve
On ferait mieux de s'inquiéter
de tous ces gens qui crèvent

Nous restons toujours impuissant
devant tellement de maladies
Quand je vois mourir des enfants
Ces jours là je me dis

Que si la conquête de l'espace
reste la seule priorité
Les gens qui souffrent hélas,
n'ont pas fini d'en baver

Si l'énergie de nos "grosses têtes"
pouvait seulement se concentrer
sur tous les maux de la planète
on pourrait peut-être espérer

Qu'un jour tout l'monde est cette chance
de vivre dans la dignité,
de se nourrir en abondance
et de pouvoir se soigner

Je crois toujours en l'être humain
mais il faudrait se révolter
pour que toutes nos mains
leurs montrent enfin la vérité

                       Calou

jeudi 9 septembre 2010

Et si demain...

Des enfants jouent dans un jardin
vide de senteurs et de gazon
Il est aux couleurs du chagrin
et ne connait plus de saisons

Les gosses aiment à s'y retrouver
car assit sur un banc
un vieillard à la peau martelée
leur conte des histoires d'antan

En ce temps là, dit-il
existait le printemps
La nature s'ouvrait à la vie
chassant un hiver tout blanc

Dans les campagnes au petit matin
on entendait les oiseaux
On respirait l'odeur des foins
et on péchait dans les ruisseaux

Les prairies verdoyantes
offraient à nos yeux ébahis
milles couleurs flamboyantes
mélange de fleurs épanouies

Que dire de l'automne
et de ses tons mordorés
tableau jamais monotone
qui illuminait nos journées

Une larme perle sur son visage
nostalgie d'une époque révolue
car aujourd'hui le paysage,
de ses couleurs est dépourvu

Univers glauque et gris
à la végétation mourante
La pollution comme ciel de vie
L'oeuvre humaine est édifiante

C'est le cadeau pour nos enfants
Héritage des plus amer
Tout le monde était au courant
mais on a laissé faire

Alors, comment regarder dans les yeux
tous ces bambins qui s'interrogent
et qui se disent que leurs aïeux
ne méritent aucune éloge

Car ils ont fait de cette terre
qui leur a donné la vie
une poubelle, un cimetière
dont les âmes se sont enfuies

Alors s'appuyant sur sa cane
le vieil homme s'est levé
et sa silhouette bancale
doucement c'est éloignée.

                 Calou

Savoie

Toi le berceau de mon enfance
je te portes dans mon coeur
comme une fierté et une chance
tu es pour moi comme une soeur

Tes lacs, tes cascades et tes ruisseaux
coulent partout dans mes veines
Tes reliefs à mes yeux sont si beaux
que d'être si loin de toi me peine

Tu as forgé en ton sein
des hommes aussi durs que la roche
Ces montagnards qui te connaissent si bien
font résonner au loin toutes leurs cloches

Dans tes prairies à la belle saison
lorsque la neige s'est dissipée
les fleurs apparaissent à foison
faisant de toi un énorme bouquet

Que ce soit l'automne ou l'hiver
qu'importe ta parure
tu resteras demain comme hier
le diamant le plus pur

Nous restons tous accroché à nos racines
Les miennes ne font qu'une avec toi
Chaque jour dans mon coeur je te devines
Je t'aimes plus que toute autre "Savoie"

                       Calou

Trois petites bulles...

Trois petites bulles nichées dans mon coeur
font pétiller ma vie, de joie et de douceur.
Elles sont mon oxygène et mon ciel bleu.
Alors, que pourrais-je vouloir de mieux?

Trois petites bulles nichées dans ma tête
qui font de mes jours un bouquet de violettes.
Elles sont l'astre qui brille dans mes yeux.
Alors, que pourrais-je vouloir de mieux?

Trois petites bulles nichées dans mon âme
qui un beau jour, deviendront femmes.
Elles sont ce que j'ai de plus précieux.
Alors que pourrais-je vouloir de mieux?

Trois petites bulles nichées dans mes veines
qui soulagent mes douleurs et mes peines.
Elles sont le plus solide de mes liens.
Alors ,de mieux, je ne veux rien.

                       Calou

Juste un peu de tout...

Juste une goutte d'eau
sur tes terres arides
comme une caresse sur ta peau
pour effacer tes rides.

Juste un bouquet de fleurs
pour parfumer ton air
pour rendre de la couleur
à ton ciel et à ta terre.

Juste une main tendue
à ces Humains, mes frères
à ceux qui ne croient plus
à ceux qui désespèrent.

Juste un petit sourire
sur un visage d'ange
pour éviter le pire
même si cela dérange.

Juste une petite prière
pour encore croire en la vie
Implorer Dieu le père
pour croire encore à l'infini.

Juste un peu d'espoir
pour penser que demain
l'Homme ne sera pas couard
et changera ton destin.

Juste un peu d"amour
pour toi ma belle planète
afin que sauver tes atours
soient notre seule quête.

               Calou

mercredi 8 septembre 2010

Ecrire...

Ecrire comme pour me dévoiler
moi qui aime tant la solitude
ouvrir la porte de mes pensées
pour rompre un peu mes habitudes.

Ecrire comme pour me libérer
de ce mutisme quotidien
qui garde mon coeur prisonnier
de cette pudeur qui le retient.

Ecrire comme pour me soulager
de ces angoisses qui m'habitent
de ces sentiments inhibés
qui dans ma tête cohabitent.

Ecrire aussi pour m'amuser
pour faire danser les mots
pour faire s'entremmêlés
mes joies, mes colères, mes maux.


Ecrire encore et toujours
pour ne jamais oublier
que le partage et l'amour
sont à tous jamais liés.
 
              Calou

dimanche 5 septembre 2010

Pour toi (dédié à ma grand mère maternelle)

Sans dire un mot,tu es parti
sourire aux lèvres comme endormi
malgré le temps qui a passé
je n'peux toujours pas l'accepter

On dit qu'le temps apaise toutes les peines
qu'il adouci tous les chagrins
Pourtant toujours mon coeur se serre
quand dans mes pensées tu reviens

On dit qu'il y a un dieu, une autre vie
qu'il y a l'enfer, le paradis
A tout cela je veux bien croire
si c'est mon seul espoir de te revoir

Il y a une chose dont je suis sûr
je sens souvent tout près de moi
comme une présence qui me rassure
et mon coeur me dit que c'est toi

                       Calou

Copenhague 2009...Le rêve brisé...

Cela devait ëtre une date historique
ou, main dans la main nous marcherions
mais cette chimère restera platonique
car ils ont choisit la destruction.

Destruction de nos rêves futurs
bâtis sur les bases d'une terre nouvelle
enfin tournée vers la nature
mon Dieu!! que l'idée était belle.

Destruction de l'espoir nourri
par ces discours enjoliveurs
qui petit à petit nous on permis
de croire en un accord salvateur.

Destruction de cette profonde conviction
qui nous a pourtant tous parcouru
que l'homme enfin choisirait la raison,
retrouvant ainsi toutes ses vertus.

Destruction de notre naïveté
qui nous laissait encore croire
que la politique pouvait changer
mais tout cela n'était qu'illusoire.

Cela devait être une date historique,
elle le sera je vous l'assure.
Elle sonne le glas d'un monde ou seul le fric
pourrisseur d'âme donne la mesure.

Au crépuscule de notre humanité
viendrons la honte et les regrets
Nous récolterons ce que nous avons semé
et après tout nous l'aurons bien mérité.

                           Calou

Notre berceau...

J'ai regardé une fleur
et mon coeur s'est arrêté.
émerveillé par ses couleurs
mes pieds, du sol, ont décollé.

J'ai caressé le vent
et ma peau a frissonné.
Sa douceur a stoppé le temps
m'hypnotisant à tout jamais.

Un oiseau m'a effleuré,
du coin de l'oeil il m'a toisé.
Son aile doucement m'a caressé,
mon être entier s'est libéré.

Avec lui j'ai volé
rasant la cime des sapins.
Ivresse des sens exacerbés
qui vous emmène encore plus loin.

Union d'amour sacrée
avec cette nature illuminante
que l'homme bientôt va massacrer
de ses mains si indolentes.

Pourtant je veux encore rêver
aux prairies et aux ruisseaux
je veux encore espérer
en cette terre...Notre berceau.

                    Calou

trois fois rien...

Oyé! Oyé! bonne gens
Je suis un troubadour
je ne vous demande pas d'argent
je réclame juste un peu d'Amour

Je n'ai pour seule fortune
que mon coeur et mon esprit
je n'vous promets pas la lune
mais offrez-moi le paradis.

Oyé!Oyé! bonne gens
Je suis un baladin
aucun bibelot je ne vous vends
de vos richesses je ne veux rien

Je n'attends de vous qui me croisez
qu'un petit signe d'attention
juste un beau geste d'amitié
que je déposerais dans mon veston

Oyé!Oyé! bonne gens
je suis un ménestrel
je chante au gré du vent
pour voir danser les tourterelles

Je n'ai pour seule envie
que votre main tendue
celle qui nous fait rester en vie
mais qui, ces derniers temps, semble perdu.

Oyé!Oyé! bonne gens
moi qui ne suis que trois fois rien
j'aime ce monde si passionnant
ou l'Homme, pourtant, ignore son voisin.

Et j'attends de ce dernier
qu'il offre aux autres du bonheur
fermant un peu son porte-monnaie
car sa richesse est dans son coeur.

                             Calou

Le grenier

La vielle trappe du grenier
dans un nuage poussiéreux,
c'est ouverte sur le passé,
m'offrant l'histoire de mes aïeux.

Je marchais d'un pas hésitant
sur le plancher vermoulu,
les yeux écarquillés, le coeur battant.
Le temps me semblait suspendu

Tous ces objets entassés là
depuis plusieurs décennies,
éveillèrent alors en moi
curiosité et nostalgie.

Recouverte d'un vieux tapis,
contre la cloison appuyée
la bicyclette du grand-papy
dont on nous a si souvent parlé.

De-ci de-là, quelques photos jaunies
témoignent un peu de ce passé.
Souvenirs parfois évanouis
mais qui renaissent dans mes pensées.

Dans une grande malle en fer,
quelques objets sans valeur.
Un petit souffle pour ôter la poussière
et je ressens toutes ces odeurs.

Je suis comme ces gamins
impatients, au soir de Noël,
à genou devant le sapin,
découvrant toutes ces merveilles.

C'est comme une belle histoire
dont on tourne les pages
et qui attise notre mémoire
tout en traversant les âges.

Mais les greniers malheureusement,
victime du modernisme urbain,
disparaissent au fil du temps
pour finalement couper les liens.

Ce trait d'union sur le passé
endroit magique et mystérieux,
sera toujours dans mes pensées
comme un souvenir merveilleux

                   Calou 

Les saisons du coeur

Voici le printemps du coeur
celui des amours naissants
on a trouvé l'âme soeur.
Premiers émois d'adolescent.

Pour nous la vie est belle,
tout n'est que bonheur.
La joie déborde des prunelles
et rien ne nous fait peur.

C'est alors que vient l'été
et ses passions dévorantes
aussi torrides qu'endiablées
La "pomme" en est des plus croquante.

Le coeur et le corps ne font plus qu'un
sous cette chaleur accablante
La sueur perle sur les reins
Sensualité plus que troublante.

Lorsque l'automne frappe à la porte
le coeur déjà a essuyé
mille tempètes plus ou moins fortes
qu'il nous a fallut pardonner.

Par tous ces écueils renforcé
le voilà solide comme un roc
Et l'un contre l'autre serré
de ses erreurs l'on se moque.

Enfin, l'hiver montre son nez
joues contre joues, les yeux brillants
couleur tendresse, cheveux grisés
les mains se tiennent délicatement.

L'amour jusqu'au bout du chemin
est resté blottit bien au chaud
et cette neige dans le jardin
en est le reflet le plus beau.

                       Calou

jeudi 2 septembre 2010

La complainte de la Terre...

Je souffre, j'ai mal.
Pourquoi cette douleur?
Blessée, je me sens sale.
Vous avez violé mon coeur.

Je vous avais tout donné,
offert mes plus beaux atours.
Si seulement vous m'aviez aimé,
au lieu de ne penser qu'à vous.

J'aurai dû être votre Paradis,
mais vous avez inventé la guerre
la pollution et le mépris,
faisant de la terre votre Enfer.

Mais ma colère sera sans pareille.
Je n'aurai aucune pitié.
A l'unisson de mon soleil
je vous le ferai payer.

Petites poussières sans cervelle,
perdues dans l'immensité de l'univers,
vous m'avez prise pour une poubelle
alors je vous brûlerai les ailes.

Mais avant que je ne déclenche
ma colère dévastatrice,
saisissez l'ultime chance
de soigner votre Matrice.

Le compte à rebours a débuté,
alors faite le bon choix.
Il n'est plus temps de regretter,
pensez aux autres pour une fois.


                      Calou

Les hommes de pouvoir

Ils tiennent dans leurs mains
le pouvoir absolu
Pourquoi faudrait-il demain
qu'ils tirent un trait dessus

La tentation est si forte
qu'elle corrompt la sagesse
Quand une clé ouvre toutes les portes
on sombre vite dans l'ivresse

Alors, grisé par tant d'aisance
ils cèdent à la facilité.
Ils mettent de côté leur conscience
plongeant dans la médiocrité

Ils méprisent les gens d'en bas
qui en leur donnant le pouvoir
n'imaginaient sûrement pas
qu'ils oublieraient tous leurs devoirs

Coups bas, machinations
Pots de vin,de-ci de-là
Devant notre télévision
on entend plus que çà

Car aujourd'hui la politique
n'est plus qu'un théatre de rue
les acteurs ne sont pas des comiques
Ils ne sont qu'illusions perdues

                           Calou

La terre se fâche

La terre se fâche
aux quatre coins du monde
la terre se fâche
en elle, la colère gronde

Elle ne veut plus subir
alors elle passe à l'attaque
Elle ne veut plus subir
peu importe ou çà claque

Elle en a marre de supporter
cet air irrespirable
Elle en a marre de supporter
ces êtres irresponsables

Elle veut enfin se libérer
de ce peuple sans scrupule
Elle veut enfin se libérer
alors elle sonne son crépuscule

Elle va surtout tout effacer
pour repartir à zéro
Elle va surtout tout effacer
car l'homme est son fardeau

                         Calou