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samedi 27 novembre 2010

Salade Calousienne

Tout d'abord prenez comme ingrédients
vos gros soucis ,vos peines de coeurs.
vous les trouverez facilement
dans le jardin de vos rancoeurs.

Posez-les bien à plat, pour les trier
car il est important, pour ma recette
que les petits soient séparés
des gros qui vous cassent la tête.

Mettez les plus petits de côté
afin qu'ils reposent lentement
et vous verrez s'évacuer
leur amertume tranquillement.

Quant aux soucis les plus grands
si difficile à digérer
faites-les revenir tout doucement
dans une poêle à oublier

Avec un peu d'huile de douceur
et une pincée de fleur de rose
vous réduirez toutes ces aigreurs
qui vous gâche le goût des choses.

Maintenant dans un grand saladier
mélangez tous vos  bons souvenirs
des plus doux aux plus sucrés
mais sans jamais les recouvrir

Laissez remonter leurs parfums
avec une dose de sourire
n'hésitez pas, car c'est divin
d'y rajouter des éclats de rires.

Maintenant, rassemblez le tout
car il ne faut rien oublier
brassez bien fort en un seul coup
et voilà le tour est joué.

il ne vous reste plus qu'à déguster
cette salade du bonheur
qui n'a pour but que d'essayer
d'adoucir un peu vos malheurs.

Bon appétit...

            Calou

Ecrire...

Ecrire comme pour me dévoiler
moi qui aime tant la solitude
ouvrir la porte de mes pensées
pour rompre un peu mes habitudes.

Ecrire comme pour me libérer
de ce mutisme quotidien
qui garde mon coeur prisonnier
de cette pudeur qui le retient.

Ecrire comme pour me soulager
de ces angoisses qui m'habitent
de ces sentiments inhibés
qui dans ma tête cohabitent.

Ecrire aussi pour m'amuser
pour faire danser les mots
pour faire s'entremmêlés
mes joies, mes colères, mes maux.


Ecrire encore et toujours
pour ne jamais oublier
que le partage et l'amour
sont à tous jamais liés.

              Calou

Savoie

Toi le berceau de mon enfance
je te portes dans mon coeur
comme une fierté et une chance
tu es pour moi comme une soeur

Tes lacs, tes cascades et tes ruisseaux
coulent partout dans mes veines
Tes reliefs à mes yeux sont si beaux
que d'être si loin de toi me peine

Tu as forgé en ton sein
des hommes aussi durs que la roche
Ces montagnards qui te connaissent si bien
font résonner au loin toutes leurs cloches

Dans tes prairies à la belle saison
lorsque la neige s'est dissipée
les fleurs apparaissent à foison
faisant de toi un énorme bouquet

Que ce soit l'automne ou l'hiver
qu'importe ta parure
tu resteras demain comme hier
le diamant le plus pur

Nous restons tous accroché à nos racines
Les miennes ne font qu'une avec toi
Chaque jour dans mon coeur je te devines
Je t'aimes plus que toute autre "Savoie"

                 Calou

Le petit bonheur

C’est un petit bonheur ,
Baiser sucré et chaud,
Offert comme un cadeau
A l’élue de mon cœur.

C’est un petit bonheur
Tendre et sincère
Et qui pour toi j’espère
Guérira tes douleurs.

C’est un petit bonheur
Qui tous les jours se renouvelle
pour que ta vie soit belle
avec l’amour pour seul vainqueur

C’est un petit bonheur
Que j’essaie d’entretenir
comme un trésor, comme un saphir.
Pour lui, je ne serais que douceur.

C’est un petit bonheur
Que je veux protéger,
pour toi ma douce aimée
qui m ‘a donné le meilleur.

Et si ce petit bonheur
devait un jour s’en aller
pour moi , je peux le jurer,
se serait un grand malheur.

              Calou

Le temps n'efface rien..

Non, le temps n"efface rien
ni les douleurs, ni les chagrins.
Il nous permet juste d'estomper
toutes nos peines et nos regrets.

Non, le temps n'efface rien,
car cette boule qui m'étreint
me fait songer aux êtres aimés
qu'ici bas je côtoyais.

Non, le temps n'efface rien
car leurs sourires je m'en souviens
ils me reviennent au gré du coeur
dans une mélopée de douceur

Non, le temps n'efface rien
car la vie se charge bien
jour après jour de me rappeler
combien ils peuvent tous me manquer

Non, le temps n'efface rien
mais pourtant il faut bien
accepter la disparition
des gens que nous aimons.

Non, le temps n'efface rien
alors le crayon à la main
je couche des mots sur du papier
pour que mon coeur soit plus léger.

                      Calou

Ou va le monde...

Aux quatre coins du monde
on entend la même chose.
Partout la colère gronde,
la haine et la violence s'imposent.

Que va devenir notre planète?
Quel héritage pour nos enfants?
L'humanité a perdu la tête.
Conflits et guerres sont les seuls dirigeants.

Ou sont parties toutes nos valeurs:
Partage, amour et tolérance.
Jour après jour on ferme nos coeur.
La société part en décadence.

Le temps lui-même s'est détraqué
mais sans nul doute sous l'influence
des pollueurs industrialisés
qui ne lui laissent aucune chance.

J'avais rêvé pour mes enfants
d'un monde au ciel toujours bleu.
Des forêts, des prairies, des étangs
auprès desquels ils vivraient heureux.

Mais la terre est à l'agonie
courant tout droit à sa perte
Qui osera relever le défi
pour qu'elle redresse enfin la tête.

                         Calou

Derrière le mur...

Qu'il y a t-il derrière le mur?
Est-ce le début ou bien la fin?
Aube nouvelle d'une vie plus pure,
ou tout simplement...plus rien.

Il est,sans nul doute, plus apaisant
de croire à un nouveau départ
ou l'on ouvrirait nos coeurs en grand,
ou l'on se montrerait sans fard.

Qu'il y a t-il derrière le mur
qui souvent me fait trembler?
Ne pas y penser parfois me rassure,
pourtant je ne peux nier la vérité.

Ce grand mystère de l'existence
qui divise croyants et sceptiques
me hante depuis l'enfance
par ses côtés lugubres et magiques.

Qu'il y a t-il derrière le mur?
Mélange d'amour et d'espérance
empreint de maux et de brûlures
qui s'y fracassent avec violence.

Comme j'aimerai enfin le briser
ou que l'on me fasse un signe,
pour connaitre alors la vérité
mais est-ce que ma foi en serai digne?

                       Calou

L'oiseau

Perdu dans mes pensées,
à la recherche du repos.
J'ai vu un oiseau s'envoler,
alors j"ai grimpé sur son dos

Il prit doucement son envol,
je me calais au creux des ailes.
Mes bras saisirent son col,
le regard fixé vers le ciel.

Le vent caressait mon visage
et courait sur mon dos.
Je me blotti dans son plumage
pour me tenir bien au chaud.

Un sentiment de liberté
alors soudain m'envahit,
comme si des chaînes étaient brisées,
j'en oubliais tous mes soucis.

Puis j'ai baissé les yeux
pour regarder la vie.
Je me suis dit"Mon Dieu"
le monde est bien petit.

Tant de barrière pour nous guider.
De préjugés et de non-dit.
On veut bien trop nous formater
et diriger notre vie.

Là-haut, plus de carcan.
Planer et bouger à sa guise.
Libéré de tous ces gens
qui pensent pour nous et nous dirigent.

Hypocrites et menteurs
bannis à tout jamais.
Ici je n'ai plus peur.
Enfin à la vie je renais.

                   Calou

La rupture

Le coeur sec et la tête vide,
seul, il vogue sans but,au hasard.
Il pensait pouvoir un jour toucher ses rides,
mais elle a largué les amarres.

Depuis, sa vie n'est que néant.
Une mer d'huile sans intérêt,
ou il dérive tout doucement
heurté parfois par des îlots de regrets.

Rien pourtant ne semblait pouvoir ébranler
ce bel amour d'adolescent
qui avait prit maturité
alors qu'il n"avait pas vingt ans.

Mais le temps a fait son oeuvre.
Doucement les embruns sont arrivés.
Ce fût le temps des doutes et des pleures,
puis la tempête s'est déchaînée.

Dans cet océan tourmenté,
mille fois, c'est vrai, il a voulu
trouver enfin une bouée,
mais jamais celle-ci n'est apparue.

Ses moussaillons ont prit le large
sur le bateau de la rupture
L'amour en a brisé son charme,
pour lui ne reste que les blessures

Un jour peut-être une Calypso
lui fera retrouver l'amour
et il échouera son radeau
sur son atol pour toujours

                 Calou

La blessure..

Pourquoi tous ceux que l'on aime
doivent-ils partir un jour?
Devoir supporter cette peine,
nous rend le quotidien plus lourd.

Est-ce le prix à payer
pour mériter le Paradis?
Est-ce pour nous éprouver
que tous ces gens là sont partis?

Peut-être que Dieu veut se venger
de notre si peu d'intérêt
pour cette terre par lui créée
que l'on détruit sans un regret.

Mais on nous a enseigné
qu'il est toute clémence.
Cette blessure que l'on ne peut soigner,
prenons la donc comme une chance.

Celle de ne jamais oublier
que ceux disparus à présent,
nous les avons vraiment aimé
qu'ils soient amis ou bien parents.

N'oublions pas de dire "je t'aimes"
à ceux que nous aimons.
Ne laissons pas la peine
voiler nos émotions.

                  Calou

La tolérance

De l'Amour tu es la base et le ciment.
Sans toi il s'effriterait au fil du temps.
Tu es le trait d'union à l'espérance.
Tu es tout simplement la tolérance.

Sans toi, des hommes, des peuples se déchirent.
Sans toi tout le monde finit par se haïr.
Par ta présence reste une infime chance.
Tu es tout simplement la tolérance.

En Israël, en Palestine et dans bien d'autres pays,
ton influence est impuissante puisqu'on t'oublie.
On te détruit, on te bafoue, on crie vengeance.
Tu es tout simplement la tolérance.

Sans toi la vie n'a guère de sens.
Tu rythmes la mienne comme une danse
Tu es "le Mot" par excellence.
Tu es tout simplement la tolérance.

                     Calou

L'adieu...

Les yeux remplient de larmes
et la gorge nouée,
il se repasse toutes les images
issues de son passé.

Il se souvient de ces matins
les pieds mouillés par la rosée
son père le tenant par la main
pour lui apprendre à pêcher.

Bredouille ou non, quelle importance.
Car tous ces moments partagés
qui ont éclairés son enfance
il ne peut pas les oublier.

Il va rentrer dans cette chapelle
une dernière fois à ses côtés,
et ses souvenirs lui rappellent
combien ce père il l'a aimé.

Toutes ces soirées de vacance
autour d'un feu de camp.
Une guitare, des gens qui dansent
La vie qui prend son temps.

Même si l'adolescent
devint parfois rebelle,
jamais pour très longtemps
ne demeura la querelle.

La porte en bois vient de claquée
stoppant le film de son passé.
Dans son coeur souffle un vent glacé.
Les gens se taisent, regards baissés.

Cet homme avait guidé sa vie.
La mort a tournée une page
d'un coup de poing qui vous saisi
et qui vous laisse en décalage.

Demain sans doute, de très bonne heure
il partira, tout seul pour pêcher
avec un gros poids sur le coeur,
les pieds mouillés par la rosée

                           Calou

Enfant de la sécherresse

Petit bonhomme, tes deux grands yeux
restent désespérément fixés vers le néant.
Ta mère te berces en priant le bon Dieu
mais le soleil reste toujours aussi brûlant.

Ton corps est celui d'une marionnette
taillées dans un bois trop fin
qui a du mal à supporter ta tête
au bout de ces journées sans fin

Chez toi , le ciel reste figé.
Aucun nuage à l'horizon.
La pluie ne vient jamais donner
de la couleur à tes saisons.

Combien de temps survivras-tu
dans ce pays tout desséché?
Combien de temps souffriras-tu
si personne ne vient t"aider?

Mais y a t-il une solution?
Car le ciel déverse à sa guise
des tonnes d'eau sur des populations
alors que la tienne, il la méprise.

Ton peuple semble voué à la douleur
mais toi qui n'a rien choisi,
tu arrives à surmonter tes peurs
et à sourire à la vie

               Calou

Elles...

Elles sont parfois si douces et si fragiles
qu'on voudrait les blottir dans nos bras.
Certaines pourtant sont plutôt mutines
et vous dirigent du bout des doigts.

Que l'on se veuille machos et volontaires
quand nos regards se mêlent aux leurs
même si l'on en a pas l'air
Elles font battre nos coeurs.

On papillonne quelques années durant
sans jamais trouver l'âme soeur
On se pose bien de temps en temps
mais sans trouver le vrai bonheur.

Puis un jour, hasard ou chance.
Devant nous se trouve l'élue.
Celle qui pour nous est l'évidence
et qu'on ne quittera jamais plus.

On la veut mère de notre enfant
cadeaux de la vie si précieux
qu'elle portera neuf mois durant
et qu'elle aimera de son mieux.

Elles sont bénies des Dieux
de pouvoir ainsi donner la vie
alors que l'homme fait ce qu'il peut
pour ôter celle d'autrui.

Les Femmes sont notre raison de vivre
elles portent en elles notre futur
Même si certaines parfois dérivent
elles sont notre atout le plus sûr.

                          Calou

Bonne année...

Une nouvelle année débute.
Tous le monde se fait la bise
et comme chaque fois par habitude
de grandes résolutions sont prisent.

On repart à zéro
laissant derrière tous les soucis
on efface le tableau
pour débuter une autre vie.

On se souhaite une bonne année
et que chacun ai du boulot.
On promet de se téléphoner
et de se revoir très bientôt.

On souhaite la paix dans le monde
Que plus personne ne meurt de faim,
en oubliant quelques secondes
un ventre bien lourd dessous nos mains.

Mais dans un mois qu'en sera-t-il
de ces promesses enjouées?
Les paroles sont trop faciles
et les actes plus compliqués.

Chacun retrouve son quotidien,
rien n'a vraiment changé,
car les soucis se moquent bien
d'une date sur un calendrier.

Les guerres n'ont toujours pas cessées,
les avions s'abîment encore en mer
après avoir réveillonné
la vie reprend son goût amer.

On voudrait tous garder l'espoir
à l'aube d'une année nouvelle
que toutes les promesses d'un soir
ne finissent pas à la poubelle.

             Calou

L'amitié

Pouvoir se dire les choses simplement
sans aucune arrière pensée.
Montrer ce que nous sommes vraiment
c'est sans doute cela l'Amitié.

Pouvoir toujours compter sur l'autre
sans ne jamais déranger.
Si leurs peines deviennent les nôtres,
c'est sans doute cela l'Amitié.

Sans se voir, ne jamais s'oublier,
et se comprendre sans se parler,
que l'on soit proche ou éloigné,
c'est sans doute cela l'Amitié.

Tous ces moments de la vie
que l'on veut ensemble partager.
Ces beaux instants qui ne s'oublient,
c'est sans doute cela l'Amitié.

Quand d'autres en disent du mal,
se sentir aussi agressé.
Dés lors que plus rien n'est banal,
c'est sans doute cela l'Amitié.

Savoir pardonner les erreurs,
et ne surtout jamais juger.
Toujours laissé parler son coeur,
c'est sans doute cela l'Amitié.

Et si un jour à votre porte
cette dernière venait frapper.
Refermé vite pour qu'elle ne sorte.
Ne la laissé surtout pas s'échapper.

                        Calou

Le clochard..

A l'heure ou les volets se ferment
et que la ville s'éteint.
Seul, dans les rues, il erre
avant de se blottir dans un coin.

Cela fait déjà plusieurs années
qu'il traîne ainsi au hasard
pour s'allonger la nuit tombée
sous un porche ou dans une gare

Alors il s'aménage au mieux
un petit espace de survie
Ce soir il ne dort pas dans un pieux,
un grand carton lui sert de lit.

L'enfer, pour lui ,est bien sur terre
rejeté par cette belle société
qui ferme les yeux sur la misère
de peur d’y être confrontée.

Alors il a suivi son chemin
parcours semé de solitude,
ignoré de ces humains
qui vivent dans la plénitude.

Ce soir le froid est arrivé.
L'hiver dépose son voile blanc
comme un linceul immaculé
sur son corps tout tremblotant.

Il n'a plus la force de lutter,
il va s'éteindre lentement.
Sa vie doucement va s'échapper
loin du regard si vide des passants.

Il serrent bien fort dans sa main
cette croix d'argent qu'il aime tant
et qui l'emmènera, c'est certain,
tout là-haut dans le firmament.


                          Calou

Le bal des faux-cul

Sortez les lampions, lancez la musique.
De nouveau, les voici revenu.
Place aux ténors de la politique.
Voici le bal des faux-cul

C'est la valse des grandes promesses.
Sourires aux lèvres et belles tenues.
De beaux discours jusqu'à l'ivresse.
Entrez dans le bal des faux-cul

Au gré d'un tango langoureux
ils vous enlacent d'un air convenu.
Bonjour, bonsoir je suis heureux
Entrez dans le bal des faux-cul.

Un paso-doble plus périlleux
pour faire avaler la pilule
Oui oui tout ira pour le mieux
Entrez dans le bal des faux-cul.

Voici un slow très chaleureux
"Prenez ma main,quand je serais élu
vous ne serez plus malheureux"
Entrez dans le bal des faux-cul

Un p'tit disco plein de folie
pour attraper tous les déçus
de cette élite briseuse de vie.
Entrez dans le bal des faux-cul

Mais les lampions se sont éteint
et la musique ne résonne plus
Ne nous prenez plus pour des cons
Ou vous prendrez nos pieds au cul

                           Calou

Photo de classe

Etalés sous mes yeux,
quelques clichés jaunis.
Flash-back d'un temps heureux
ou, paisiblement, coulait la vie.

Photo de classe, tous aligné
à l'abri du gros châtaignier
en culotte courte et mal coiffé,
regards grincheux ou rires forcés.

Epoque si douce de l'enfance
ou l'on se laissait bercer.
Les yeux voilés par l'innocence
avec nous seul à s'occuper.

Petite blouse d'écolier,
les poches remplies de billes
que nous jouions à la récrée,
un coup tu perds, un coup tu brilles.

Mais tout n'était pas rose,
conjugaison, mathématique.
Apprendre tellement de choses
qui nous laissaient sceptique.

La craie crissante sur le tableau
Les coups de règle sur les doigts.
les encriers sur les bureaux.
le bonnet d'âne à qui de droit.

Dans nos cartables de cuir noir,
nos livres pesaient bien lourds.
Ils nous fallait garder l'espoir
de s'en débarrasser un jour.

Remise de prix en fin d'année
devant les familles réunies,
histoire de bien vous rabaisser
si vous n'aviez pas réussi.

Mais qu'importe ces souvenirs.
Je garde de ce passé,
l'inconnu de l'avenir
qui aujourd'hui me fait trembler.

                       Calou         

Petite fille...

Ne soit pas triste petite fille
n'écoute pas trop les grands
ils ont perdu leur coeur d'enfant
et n'ont plus les yeux qui brillent.

Ne soit pas triste petite fille
tu es l'espoir de notre futur
car ton regard est encore pur
sur cette nuit qui scintille.

Ne soit pas triste petite fille
même si les "autres" te font peur
toutes ces guerres, ce sont les leurs
tant de vies que l'on gaspille.

Ne soit pas triste petite fille
ton existence est un cadeau
car qu'y a-t-il de plus beau
que ton sourire qui pétille.

Ne soit pas triste petite fille
demain verra un jour nouveau
rempli d'amour et de marmots
sur une terre un peu plus digne.


                       Calou

Le vieux

Le dos courbé et la démarche lente.
Une main crispée sur sa cane.
La fin si proche qui le hante.
Une vie qui doucement se fane.

La voix tremblante et les yeux embués,
il raconte à ses petits enfants,
Assis, les yeux écarquillés,
le souvenir de ses vingt ans.

Mémoire vivante d'une famille,
il narre avec jubilation
toutes les blagues et peccadilles
dont il menait l'action.

Le ton plus grave, il se souvient
du jour ou il parti au front.
Période si noire pour tous les siens
Sa gorge se noue d'émotion.

Puis c'est la libération
et les beaux jours qui renaissent.
La vie est dure mais qu'il fait bon.
On est vivant, qu'importe le reste.

Les gamins toujours attentifs
écoutent ces belles histoires.
Refrains pourtant répétitifs,
mais le respect se fait valoir.

Car ce sont eux qui conterons
a leurs enfants quand il aura
fermé les yeux sur l'horizon
tout ce passé qu'on n'oublie pas.

                        Calou

Madame...

C’est bien à vous Madame
que je dédie ces vers
vous qui êtes la femme
qui fît de moi un père.

C’est bien à vous Madame
à qui je dis merci
d’avoir un jour en larmes
à mes enfants, donné la vie.

C’est bien à vous Madame
qui partagez ma vie
que j’offre ainsi mon âme
d’un amour infini.

C'est bien pour vous Madame
qui asséchez mes pleurs
que je déploie cet oriflamme
aux couleurs du bonheur.

                   Calou

L’enfance volée.

Petite fille de Manille
Tu arpentes les rues
A l’âge ou d’autres filles
Vont encore au bahut.

Tu es jetée en pâture
Au milieu de ces salops
Qui par des jeux impurs
Profitent des marmots.

Ton regard est si vide
Perdu dans le néant
Ton enfance est livide
Pourtant, tu serres les dents.

Tu gardes au fond de toi
Le rêve d’une autre vie
Et comme tu as la foi
Jour après jour, tu pries.

Ils ont volé ton enfance,
Malgré cela tu survis
Au prix de quelles souffrances
Car dans tes yeux c’est la nuit.

Un jour, j’espère, tu partiras
Dans un pays lointain
Pour te construire une vie à toi
Et peut-être, souriras-tu enfin

        Calou        

Mon 1er anniversaire sans toi.....

C'est mon premier anniversaire sans toi
et le manque se fait soudain plus fort,
comme un hiver beaucoup trop froid
qui me fait frissonner le corps.

Pour cet instant si particulier
je ne t'ai pas eu au bout du fil
mais de la-haut je t'entends me murmurer
ces quelques mots précieux que tu distilles.

Je t'imagine serein et souriant
mettant ta main sur mes épaules
et posant ton regard bienveillant
sur un coeur que plus rien ne contrôle.

C'est mon premier anniversaire sans toi
mais en fait tu es tellement présent
que malgré ma peine et mon désarroi
je souffle mes bougies paisiblement.


                      Calou

L'Homo...

Le regard figé devant la glace
il sait qu'un autre va prendre sa place.
Il va enfin se libérer
de ce fardeau longtemps dissimulé.

Même si l'avouer lui semble dur,
c'est son salut, il en est sûr.
Mais il a peur d'être jugé
par tous ses proches, ses familiers.

Dès le début de l'adolescence
il a comprit sa différence.
Il est "homo" et n'y peut rien,
personne ne choisit son destin.

Toutes ces années durant
il lui a fallut faire semblant.
Ne jamais montrer cette faille
qui lui rongeait les entrailles.

Il va enfin pouvoir lever les yeux
et ne plus craindre d'être amoureux.
Peu importe le regard des autres,
il veut marcher la tête haute.

Une autre vie pour lui va commencer,
car son esprit maintenant est libéré.
Au diable les sourires mesquins,
sa vie enfin lui appartient.

                       Calou

l'Oiseau blessé...

Comme une feuille morte tombée de l'arbre,
au gré de sa douleur, dérive son coeur.
Son âme en secret déverse des pleures
sur cette blessure gravée dans le marbre.

L'horizon lui semble toujours aussi lointain
malgré cette main tendue avec pudeur.
En dévoiler plus lui fait trop peur,
alors elle ferme les yeux sur son chagrin.

Dix ans à peine et déjà tant de souffrances
"il" aurait dû être force , amour et protection,
mais par ses outrages et perversions
il pose la nuit sur son enfance.

La tristesse dans son regard
mélange de honte et de rêves brisés
quelle cache dans ses draps souillés.
l'enfonce dans son désespoir

Alors aux premières lueurs du matin,
elle ravale discrètement ses larmes
déposant un voile opaque sur son drame
et s'en va jouer dans le jardin.

                      Calou

La famille

Ou que l'on soit, ou que l'on aille.
Qu'importe notre choix.
Malgré les distances qui nous éloignent
on subira toujours sa loi.

Elle est ancrée dans nos gênes
et on ne peut pas l'ignorer.
C'est une part de notre oxygène,
c'est elle qui nous fait avancer.

Quand tout va de travers.
Lorsque l'on a pas le moral
Les mots d'une soeur ou bien d'un père
permettent de soulager ce mal.

C'est elle qui nous a forgé.
Jour après jour guidée nos pas.
Même si l'oiseau c'est envolé?
ces choses là ne s'oublient pas.

C'est une lueur dans la pénombre,
un oasis dans le désert.
C'est un amour qui vous inonde
et qui apaise vos colères.

C'est un atol de repos
ou l'on vient se ressourcer.
Quand le puzzle rassemble ses morceaux
rien ne peut plus le briser.

C'est une bulle qui vous protège
et vous replonge dans ce passé
ou vous aviez tellement de rêves
qui se sont soudain envolés.

Alors, elle vous prend par la main
et vous fait regarder devant
Elle est le plus précieux des biens
car l'être humain est son ciment.

                         Calou

La séance...

Cette fois, c'est le Grand soir
l'excitation devient palpable
la pièce est plongée dans le noir
et le projo posé sur la table.

Durant toutes nos vacances d'été
on à vu papa ,la caméra au poing
cherchant à graver à tout jamais
jours de baignade ou retour des foins.

Parfois, tel un professionnel
il dirigeait ses troupes
cherchant la petite pointe de sel
qui nous amuserai sans doute.

Comme nos séances de plongeons
tous à la queue leu leu
chacun faisant le fanfaron
s'éclaboussant à qui mieux mieux.

Immortaliser nos souvenirs
pour ne jamais oublier
tous ces instants de plaisir
pour continuer à rêver.

l'écran s'éclaire soudainement
les prunelles écarquillées d'impatience
un frisson parcours nos coeurs d'enfants
dans le salon c'est le silence.

Alors défilent sous nos yeux
des images remplient de gaieté
que l'on voudrai garder au mieux
pour la vie... ou pour l'éternité.

                      Calou (02-11-2009)

La trace

Partir, mais en laissant une trace.
Même si c'est un rêve fou.
Une petite empreinte qui ne s'efface
et qui vous fait penser à nous.

Rester dans le souvenir collectif
pour quelque chose qu'on aurai fait
Qui resterai toujours actif
au plus profond de vos pensées.

Comme il est doux de se dire
qu'après que l'on est disparu,
notre oeuvre continuera de ravir
des gens qui nous sont inconnu.

Les peintres et les auteurs
quand ils nous ont quittés,
laissent leurs écrits et leurs chef-oeuvres
qui dans le temps restent figés.

Mais le commun des mortels,
qui n'a pas de talent particulier,
doit trouver cela cruel
de ne rien pouvoir laisser.

Mais en y regardant bien,
tout le monde a cette chance,
nous avons tous un petit rien
qui peu faire pencher la balance.

Il suffit de croire un peu en soi,
d'être à l'écoute de son destin.
Ces petits signes que la vie nous envoie
et qui nous montre le chemin.

Chacun de nous a cette petite flamme
que l'on doit garder allumée,
et qui, lorsqu'au ciel sera notre âme
ici bas, continuera de briller.

Celle qui fera dire de nous
que nous n'avons pas vécu pour rien,
Et que ce rêve, qui semblait fou,
nous l'avons finalement atteint.

                    Calou